les séances Vayaudai et Strimigue

Khiryu

Re: Les séances DaiV…
« Réponse #30, le 9 Avril 2006 à 21:32 »
Ben je suis copain avec Tinou alors, parce que je l'ai trouvé très bon et très frais ce Shaun of The Dead. Avec un humour assez agréable et des persos très attachants. Ce héros loser est très sympathique "how are you ?" "surviving..."

Kianouch

Re: Les séances DaiV…
« Réponse #31, le 10 Avril 2006 à 00:45 »
Citation de tinou le 7 Avril 2006 à 21:07
Blade 2 :=: sympathique, bien mieux que le 1... Quelques petits mouvements de camera bien senties, du burlesque avec les lunettes, un combat final bien violent. Par contre le film a deja bien vieilli et exhibe une technologie 3D "primaire".
Film mignon et effectivement meilleur que le premier. On ne cherchera pas de scenario mais appréciera les scènes d'action bien réalisées.
Citation de Kamen le 9 Avril 2006 à 01:31
Idem avec Mr and Smiths que je viens de regarder, le film est hilarant, j'ai passe un tres bon moment, mais le rythme est epouvantable... Une fois la scene du diner passee, et le canardage en regle dans la maison, ce n'est qu'une suite de tirs desordonnes, de scenes de dezingages sans aucun interet (sauf pour les amateurs de films de guerre...), bref, plus de 30 mn d'ennui. M'enfin, savoir gerer son temps, c'est si dur que ca? :lac:
N'est pas John Woo qui veut.
Effectivement ça fait un peu bordélique, et le film est je trouve bien long pour ce qu'il représente en termes de scénario. Pas totalement ininteressant mais loin d'être passionnant.

tinou

Re: Les séances DaiV…
« Réponse #32, le 11 Avril 2006 à 10:47 »
Address Unknown

Réalisé par le prolifique Kim Ki-Duk en 2001.

Citation
Le destin tragique de trois adolescents dans une petite ville de Corée. Chang-Guk vit avec sa mère prostituée dans un vieux bus américian converti en habitation. Jihum est le fils d'un vétéran de la guerre de Corée et travaille comme peintre assistant dans une boutique de portrait. Quant à Eunok, elle a perdu son père pendant la guerre. Tous ont été marqués par l'histoire de leur pays.
J'ai tout simplement pu voir le film le plus intéressant de son auteur. Pour moi, Address Unknown dépasse largement tout ces autres films. Il est par exemple beaucoup plus bavard, au sens propre mais surtout figuré. La comparaison avec son dernier, l'Arc, est claire et net : on ressort beaucoup plus richer intérieurement à la sortie de Address Unknown. L'Arc est un beau film, mais juste beau, poétique. Les enjeux d'Address Unknown sont vraiment un cran au dessus.

L'histoire est toute simple, on se contente juste de suivre les destins croisés de plusieurs personnages dans une petite ville campagnarde non loin de la frontière avec le Nord. Le film et les scènes s'écoulent, sans que l'on comprennent trop le point de vue du réalisateur, où il veut en venir. Dénonciation du comportement des Yankees sur le sol coréen? Folie passagère d'une population rendue plus ou moins folle à cause du constant ballet aérien militaire au dessus de leurs têtes? Non, derrière l'apparente trivialité du récit et des scènes, trivialité que l'on retrouve dans beaucoup de films coréens et notamment chez Kim Ki-Duk, se cache toujours une vision anthropologique des choses, des comportements humains non pas jugés mais décryptés, surlignés par une violence "normale".

Je retrouve dans ce film la même expérience qu'il m'a été donné de vivre en visionnant Sympathy for Mr Vengeance : des scénettes qui font très mal, avec des images chocs et crues, mais qui paradoxalement s'écoulent dans le film comme un chapitre de Three Times, presque agréable à voir... La froideur d'une Corée hivernale n'y est pas étrangère. J'ai adoré ce film aussi pour cela: j'y ai retrouvé ce que j'avais vu en Corée : i.e un pays situé "à la fin de la Sibérie", et qui peut offrir parfois une nature rappelant à la fois des steppes civilisées et des plaines germinaliennes. La musique est discrète, une fois n'est pas coutume avec Kim Ki-Duk, mais efficace, sensible. On est presque devant un Kids Return coréen. Je vais d'urgence essayer de me procurer cette partition.

En bref, un film fort, qui au contraire de l'Ile, Printemps, été, automne, hiver et printemps ou l'Arc demande plus d'efforts au spectateur. Beaucoup de choses apparaissent furtivement et il est important de bien les voir pour saisir la gravité du thème, surtout si le spectateur ne connaît pas tellement l'histoire récente de la Corée et les horreurs que ce pays a connu, à la guerre comme en temps de gérance américaine.

"Honey badger don't care"

iDam

Re: Les séances DaiV…
« Réponse #33, le 15 Avril 2006 à 10:27 »
X-Men II

Des gentils et des méchants mutants unis temporairement pour lutter contre un méchant humain qui veut faire bobo aux mutants. Peu impressionnant en dehors du diable et de la télépathe.

La vengeance d'une blonde

Comédie plaisante sans être culte que je voyais sous l'angle grossiéreté made in Sex-Pie. Il n'en est rien, à ma grande surprise. Une cruche dans un club de cruches se fait plaquer par son copain qui part étudier le droit à Harvard et refuse de rester coller aux basques d'une fille à papa hors des réalités qui risque de ternir son image de futur high-lawer. Le blonde décide de passer le test pour étudier là-bas et lui prouver qu'elle n'est pas (toujours) cruche. Reese Witherspoon est impressionnante dans son rôle d'avocat sans mayo moitié hystérique moitié flippante d'imbécilité. Totalement méconnaissable. Sa prestation lors d'un procès est fabuleuse. Et en plus, elle a un mac :P

D's©

Amir

Re: Les séances DaiV…
« Réponse #34, le 15 Avril 2006 à 10:34 »Modifié le 15 Avril 2006 à 10:40 par ubaj
Citation de Damien le 15 Avril 2006 à 10:27
X-Men II

Des gentils et des méchants mutants unis temporairement pour lutter contre un méchant humain qui veut faire bobo aux mutants. Peu impressionnant en dehors du diable et de la télépathe.
Dans ton résumé, on sent bien ta passion pour les X-Men!!!  :mdr:

iDam

Re: Les séances DaiV…
« Réponse #35, le 15 Avril 2006 à 10:38 »
Un vrai film pour me déconnecter. j'ai appris qu'il y aura des combats par groupes dans le troisième opus, se rapprochant ainsi davantage du comic.

D's©

Amir

Re: Les séances DaiV…
« Réponse #36, le 15 Avril 2006 à 10:41 »
Bah quand on regarde ce qu'ils ont fait de Cyclope, Iceberg, Colossus et Diablo, ça restera toujours très loin du comic pour moi.
Mais bon, c'est un des seuls films avec super héros que j'arrive à regarder.

iDam

Re: Les séances DaiV…
« Réponse #37, le 15 Avril 2006 à 10:47 »
Citation de ubaj le 15 Avril 2006 à 10:41
- Cyclope
- Iceberg
- Colossus
- Diablo
- Se prends une mandale, se fait manipuler comme une bouse et joue le pauvre figurant. La bonne surprise  :niark:
- Mut-ado dans charisme
- C'est un catcheur russe dans le film ou quoi ? :P
- Bonne gueule, bonne fringues, bons pouvoirs, bonne morale... stylé et cultivé, je l'aime (je me souviens avoir été apparenté à lui lors d'un test fait sur cyna "quel super héros de comic êtes-vous ?"... je ne suis pas étonné :classe: )

D's©

Battou

Re: Les séances DaiV…
« Réponse #38, le 15 Avril 2006 à 11:14 »
Citation de Damien le 15 Avril 2006 à 10:47
- Se prends une mandale, se fait manipuler comme une bouse et joue le pauvre figurant. La bonne surprise  :niark:
Bah alors, de quoi tu te plains ? C'est pas une adaptation réussie un Cyclope pareil ?  :niark:
Stupid snake ! You won't be having Jesus Christ Lizard today, will you ? Shame on you ! :o

Kamen

Re: Les séances DaiV…
« Réponse #39, le 15 Avril 2006 à 13:15 »Modifié le 15 Avril 2006 à 14:00 par Kamen
Citation
c'est un des seuls films avec super héros que j'arrive à regarder.
Tu n'aimes pas les Spiderman?
Sinon, tout pareil que Damien sur X-Men 2, c'est l'ennui et la platitude. On a du mal a frissoner ou a se laisser prendre au jeu.
J'adore La Revanche d'une blonde. Outre la scene finale au proces, il y a la fantastique scene de la soiree "costumee".
(cliquez pour montrer/cacher)
t'es deguisee en quoi? En petasse frigide?
:harhar:

J'ai vu avec retard certes Ma Sorciere bien aimee. Il fallait que je vois ce film avec ma Nicole cherie, mais les critiques etaient si mauvaises que j'avais refuse de payer une place de cinoche a l'epoque. Et les critiques avaient raison... Le scenario est navrant (meme si l'idee de depart est bonne), Will Ferell aussi talentueux qu'une otarie savante (sauf que l'otarie, c'est une otarie), aucun moment ne donne ne serait-ce qu'un sourire aux levres. Seule surnage notre douce Neo-Zelandaise a contre-emploi, et deux seconds roles formidables, nommement Michael Caine en pere cynique et obsede (FABULEUX) et Shirley Mc Laine en fausse Endora histrionnique sur le retour. Ah!

Dans le genre on debranche le cerveau, je conseille aussi Les 4 Fantastiques. Un film de super-heros qui n'a RIEN a voir avec la BD d'origine. Ce pov' Doctor Doom (Viktor von Fatalis chez nous) est pathetique, les acteurs ont tous l'air plus inspires les uns que les autres, mais c'est tellement debile qu'on croirait regarder Police Academy chez les vengeurs en collants. C'est tarte a souhait, les dialogues et les situations navrants, mais ca fait du bien de temps a autre! :sweatdrop:
永遠に、あなたのモノ・・・

iDam

Re: Les séances DaiV…
« Réponse #40, le 15 Avril 2006 à 13:26 »
Citation de Kamen le 15 Avril 2006 à 13:15
Outre la scene finale au proces, il y a la fantastique scene de la soiree "costumee".
(cliquez pour montrer/cacher)
t'es deguisee en quoi? En petasse frigide?
:harhar:
Ah ouais, et la versaillaise est vraiment navrante. J'ai bien aimé sa tenue de schoolgirl pour le premier cours ainsi que son matériel pour prendre les notes :mdr:

D's©

tinou

Re: Les séances DaiV…
« Réponse #41, le 16 Avril 2006 à 15:59 »Modifié le 16 Avril 2006 à 16:03 par tinou
The Coast Guard

Un film de Kim Ki-Duk

Citation
En Corée du Sud, une base militaire sur la côte veille à ce qu'aucun espion de Corée du Nord ne pénètre dans le pays. Pour nombre de militaires présents, cette mission tient plus de la corvée que du sacerdoce. Le soldat Kang, par contre, prend tout cela très à coeur : il ne vit en fait que pour une chose, pouvoir abattre un espion nord-coréen.
Un soir, alors qu'il monte la garde, il aperçoit une ombre sur la plage avoisinante. Pas de doute, un homme se cache derrière les rochers. Kang ouvre le feu et, afin de ne laisser aucune chance à sa cible, lance même une grenade. Une fois rendu sur place avec son unité, le jeune obsédé de la gâchette découvre pourtant une réalité bien différente : l'homme qu'il a abattu est un pêcheur du coin qui était en train de faire l'amour avec sa douce, Mee-Young...
Bon et bien après l'excellent Address Unknown, je dois avouer que j'ai également bien accroché à ce film. Une oeuvre majeure dans la filmographie du réalisateur (décidemment!). Pour quiconque connait un peu la culture Sud-Coréenne et notamment la politique intérieure et vis à vis du "nécessaire" effort militaire, le message du réalisateur est un direct en pleine tete qui laisse KO. Le film titille plusieurs thèmes, dont celui de la folie, mais aussi du chaos, de l'absurde et de la bêtise humaine.



La folie ne concerne a premiere vue que le personnage de Mee-Young ainsi que le caporal Kang, mais bientot, c'est le regiment entier, voir la Corée toute entière (dernière scène du film dans une rue de Seoul) qui semble sombrer dans cette folie aux accents d'ether (mais ou je vais chercher tout ça?^^  :smartass:). Ou comment un tout petit élément peut mettre en péril tout un système savamment rodé à la propagande pro-militariste et anti-communiste (et certainement pas anti-Nord, enfin bref...). Finalement, le realisateur parvient ici a se detacher suffisamment de son film, mais pas trop! Non, on surfe vraiment sur la limite, et ca n'en fait que ressortir tout l'aspect ironique, grave et absurde de manière plus forte, bien moins prévisible ou mécanique que dans beaucoup d'autres modèles du genre style Rambo, Né un 4 juillet ou même Starship Troopers.



Un film a voir pas seulement parce que Kim Ki-Duk est à la mode, mais bien parce que son sujet est intéressant, et sort vraiment des Kitaniaiseries qu'il nous sort 3 films sur 4.

"Honey badger don't care"

Kamen

Re: Les séances DaiV…
« Réponse #42, le 24 Avril 2006 à 01:02 »Modifié le 24 Avril 2006 à 01:06 par Kamen
Alors...
Ce week-end, trois films dans des registres tres differents.

H2G2
Le delire complet, un humour a la Monty Python mal digere, des effets speciaux bien debiles, et surtout on se plait a reconnaitre la patte des studios Henson. L'histoire est anecdotique, les sketches mal calibres, et s'enchainent de maniere plus ou moins artificielle. On redecouperait le film pour le remonter dans un autre ordre qu'on n'y perdrait pas grand chose. Bref, si l'on sourit de bon coeur ici et la, l'absence de fil rouge valable rend quelque peu indigeste ce catalogue d'idees disparates. N'en restent pas moins quelques excellentes trouvailles tout a fait phagocytables.

Amadeus director's cut
Que dire sur ce film qui n'ait pas ete dit ailleurs? Une claque magistrale, et il n'a pas vole ses 8 Oscars et autre pluie de decorations. Les costumes, les decors, la lumiere sont un regal, on oublierait presque que le film a plus de 20 ans. Cote narration, c'est tout bonnement impeccable, et les personnages de Mozart et Salieri sont des prete-noms pour une these sur le genie et la mediocrite. Le tout servi par une splendide distribution et la divine musique qui accompagne le tout. Je ne suis toutefois pas parfaitement convaincu de toutes les scenes rajoutees dans ce director's cut. La couche "supplementaire" semble parfois bien dispensable, mais l'on pardonne aisement au realisateur face a la precision des eclairages ou la plongee dans son ambiance folle.

Cache
Bien difficile de critiquer ce film d'Haneke que j'attendais de voir avec impatience. La realisation est exemplaire. Les cadrages sont savoureux, plongent dans le malaise, et engluent le spectateur dans la mediocrite et le quotidien "qui nous cache quelque chose" des personnages, a commencer par Daniel Auteuil. L'absence de musique, tres "derangeante", renforce encore ce trait malsain. Helas, a trop vouloir nous faire plonger dans les arcanes d'un coeur coupable sans en donner les cles, on se retrouve a patauger dans une intrigue floue, qui s'effiloche, pour ne pas donner a voir sa minceur. D'autant que les non-dits s'accumulent presque jusqu'a la saturation. A ne pas vouloir assez en dire, c'est le spectateur qui finit par se cacher. En bref, un superbe exercice de style, mais qu'est-ce qu'on s'ennuie!
永遠に、あなたのモノ・・・

RoiLion.Thom

Re: Les séances DaiV…
« Réponse #43, le 24 Avril 2006 à 13:01 »
Citation de Kamen le 24 Avril 2006 à 01:02
H2G2
Le delire complet, un humour a la Monty Python mal digere, des effets speciaux bien debiles, et surtout on se plait a reconnaitre la patte des studios Henson. L'histoire est anecdotique, les sketches mal calibres, et s'enchainent de maniere plus ou moins artificielle. On redecouperait le film pour le remonter dans un autre ordre qu'on n'y perdrait pas grand chose. Bref, si l'on sourit de bon coeur ici et la, l'absence de fil rouge valable rend quelque peu indigeste ce catalogue d'idees disparates. N'en restent pas moins quelques excellentes trouvailles tout a fait phagocytables.
Plus sobrement, je dirai que "c'est nul".
"Je suis un intoxiqué.
- Intoxiqué de quoi ?
- De la vie. Je m'y suis adonné tout petit et je ne peux plus m'en passer."

T. Pratchett, Sourcellerie, Les Annales du Disque-Monde, livre V.

tinou

Re: Les séances DaiV…
« Réponse #44, le 24 Avril 2006 à 14:07 »
Ong Bak :

De la bonne castagne bien violente, j’ai adore. La fournaise de Bangkok est brulante, j’aime ca ! South East Asia feeling… Par contre Tny Jaa est peut etre fort, mais il est pas beau. :)

Il Etait Une Fois en Chine :

film que je n’avais pas revu depuis moultes annees, mais que je trouve meilleur au fur et a mesure qu’il vieillit. Je n’y avais fait guere attention auparavant, mais certains plans nocturnes sont magnifiques. Et Jet Li m’epate toujours autant. Et c’est un bon acteur, le bougre.  :)


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Ai vu aucun des films cites par Kamen :sweatdrop:, enfin j'ai vu Amadeus, mais en VHS a l'epoque... Je suppose que c'etait pas la director's cut...
"Honey badger don't care"