Dans le cadre d'écrits-défouloirs situés quelques part dans la première moitié des années 90 (on se demande bien pourquoi) pour occuper mon premier confinement, j'ai été amené à faire des recherches sur l'eurodance.
Ce genre musical dont un obscur journaliste a comparé les concerts de "Dance Machine" au Woodstock des années 90.
N'ayant vécu ni l'un, ni l'autre, je suis bien obligé de le croire sur parole.
Bref, ce n'est pas le sujet.
Je me suis donc penché sur l'eurodance. Pour des propos plus crédibles, et aussi un peu parce que, à petites doses, c'est parfois drôle (comme les discours de Macron).
Et par la magie de la sérendipité, je suis tombé sur un clip qui n'a rien à voir, enfin pas directement.
Mais à l'esthétique folle. Quasi hypnotique : "Living on video, de trans-X". Alors le titre est très connu, mais je n'en avais jamais vu le clip.
Je suis resté scotché devant cette peinture génialement débile, décadente, triste aussi, je ne sais trop.
https://www.youtube.com/watch?v=b9xBAtCsCTQImprobable également, ce chanteur à l'accent anglais à faire entendre dans toutes les écoles, cette nana dans un état... particulier. Ces pseudos automates derrière. Ces écrans. Ces teintes sombres.
Une pépite.
A noter, évidemment, les multiples reprises de ce titre.
Celle de Pinocchio en 93 (et là, évidemment, ça me parle forcément plus) :
https://www.youtube.com/watch?v=fVv3F5gK9J8Ou encore une plus récente 2006 :
https://www.youtube.com/watch?v=JB82JWeeSRACes trois clips donnent assez bien une "couleur" de chacune des décennies, de mon point de vue.
Le côté artisanal de la version 83.
Le côté "je découvre plein d'effets, je les maîtrise pas trop mais je balance tout même si ça pique un peu" de la version 93.
L'aspect très - trop - propre de la version de 2006.
Mais franchement, le clip de 1983, c'est une œuvre d'art.
(Bon, après avoir fait saigner les oreilles et pour me faire pardonner, un bon petit Ottis Redding comme baume :
https://www.youtube.com/watch?v=aUaO50nWnvgAvec These Arms Of Mine, il est conseillé de se trouver près de sa moitié. On n'est jamais à l'abri d'une subreptice demi-molle sur ce genre de musique.)