Si avancer est synonyme de navrant, alors ouais ça avance pas mal.

Pas plus que dans tous les autres volets en effet, même univers, mais plusieurs siècles après. Donc pas une suite directe comme To the past/Oracles/Awakening, pas le même Link.
Après pour ce qui est de la facilité, y a 2 raisons principales : connaitre la carte et les mécaniques de zelda 3 accélère quand même beaucoup les choses ; et le fait de débloquer la plupart des objets au début du jeu fait qu'on peut tout de suite presque tout explorer sans tourner en rond.

J'ai trouvé ça bien supérieur à Spirit Tracks en tout cas ; y a deux trois trucs pas ultra pertinents mais le jeu est super attachant et agréable, et le truc des murs est cool.

Ah nan mais on s'est tapé une crise de rire l'autre jour avec kian devant celui là :

Hey, ça a l'air plutôt sympa Savages, ça faisait longtemps que j'avais rien entendu d'aussi cool en coldwave.
Ptêt aller faire un tour au Pitchfork festival si y a d'autres trucs du même acabit.

Et Jabu ? Il est encore moins aimé que les légendaires chevaliers d'acier Jabu ? On l'a vu faire un truc depuis le début de Omega ?
(remarque il est plus à ça près niveau humiliation considérant que ses principales contributions à la première série étaient de faire le petit poney et de se faire défoncer la tête par un mec fringué en rose)

Chihiro c'était quand même assez intense comme expérience ; le film en appelle vraiment aux sentiments de l'enfance mais genre avec violence.
Pendant 2h j'ai eu l'impression d'avoir 8 ans, et de voyager dans un de ces rêves éveillés typiques de cette époque, teintés d'une légère touche d'angoisse et de mélancolie. Y a peu de choses qui me font ressentir ça, du coup c'est sans doute ce que j'ai vu de plus marquant en animation à ce jour. Ah et la scène du train va me rester un moment en tête.

Mononoke, j'ai trouvé ça très très bien, mais déjà beaucoup plus classique en terme d'émotions.

Le chateau dans le ciel : En dehors de deux trois scènes (le générique d'intro, la scène de la grotte...) la première heure était à la limite de la torture, entre l'ambiance Tom Sayer, le méchant pathétique tout droit sortit d'albator 84 et les tentatives foireuses de drague de Pazu ("j'avais peur que tu ne sois un ange tombé du ciel" gosh) ; mais sur la deuxième heure c'était déjà beaucoup mieux, surtout une fois arrivé sur Laputa (qui est vraiment superbe, dommage que son exploration soit aussi courte).

Le château ambulant : j'ai bien aimé. C'était très beau, avec des personnages attachants et pas mal d'idées sympathiques. Par contre c'était un peu mou et le happy ending était à la limite du surnaturel.

Nausicaa : Bah j'imagine qu'il valait mieux le voir avant Mononoke, parce que du coup ça fait quand même un peu variation moins réussie sur les même thèmes ; le rythme m'a semblé très laborieux et les "musiques" en mode bontempi ça passe assez mal de nos jours. C'était pas si mal et l'univers est bien, mais je pense pas en garder un vrai souvenir (en fait je l'avais déjà vu plus jeune, mais il ne m'en restait que 5 secondes vers la fin)

Le tombeau des lucioles j'ai lâché l'affaire au bout de 5mn, pas ma came en ce moment.

En même temps, y a une limite au nombre de fois où on peut répéter les choses et répondre avec patience à pareilles inepties.

(Wouhou time loop)