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Topic: Le sujet sur les Voyages (Read 79883 times) previous topic - next topic

Re: Le sujet sur les Voyages

Reply #30
Quote from: Damien
Si un rempart n'était pas collé sur les côtés de la tour si tu veux. Et qu'entends-tu toi par "complété" ?


Complétée : upgradée ou réparée, pour faire face à une nouvelle attaque.

Pour les lignes de fortification, je n'en sais pas plus que ce que j'ai dit dans mon post précédent... Ce qui est sûr, c'est qu'on ne l'appelle pas la couronne parce qu'elle était entourée de remparts, mais parce qu'elle porte bien une couronne en son sommet (cf. photos).
"Honey badger don't care"

Re: Le sujet sur les Voyages

Reply #31

Je peux dire une connerie ?   :peur: Le meilleur moyen d'avoir des informations ne serait-il pas d'apprendre le suédois ...  :smartass:
J'ai utilisé un dico français-suédois mais je me vois mal l'employer à 35.000 termes dans une notice si ça ne colle pas avec ce que je cherche... pis ça prend un temps monstre ^^;

D's©
même en cherchant avec les mots-clefs que tu as maintenant ? ^^
Je fais souvent ça quand je cherche un truc sur un site japonais ... ^^

Re: Le sujet sur les Voyages

Reply #32
Quote
même en cherchant avec les mots-clefs que tu as maintenant ? ^^
Bah non, patate :p ... maintenant j'ai de nouvelles clefs de recherche.

Merci encore pour tout mon cher seinen-boy :yaisse:

Longue vie à Endo !

D's©

Re: Le sujet sur les Voyages

Reply #33
Hello la compagnie!  :D
Merci à Luna de m'avoir rediriger par ici. :)
Mode chiant ON/
Je cherche de la documentation pour une map3D que je dois faire(project de fin d'année) sur "Le Shangai des années 30"(vous avez devenié c'est bien Sôten! :P).
Tinou, tu ne t'es balladé que sur HK et Macao?
Quelqu'un est-il déja allé sur Shangai ici présent? :sweatdrop:
J'ai fais pas mal de recherche sur le net quand à avoir d'éventuels "beau clichés" (je suis surtout intéressé par les quartiers "historiques", building etc...Oubliez. :sweatdrop:). Et y a pas à dire, sur la centaine de fichiers que j'ai dl, y a vraiment rien de bien mordant... :wacko:
Mode chiant OFF/
Merci d'avance pour votre aide. :)
Let the ruling classes tremble at a communist revolution.
The proletarians have nothing to lose but their chains. They have a world to win.
Working Men of All Countries, Unite!
-Marx & Engels, Communist Manifesto (1848)-

Re: Le sujet sur les Voyages

Reply #34
Je pense que tu vas avoir du mal a trouver, en tout cas en piochant dans les photos actuelles, car dans les grandes villes chinoises (Pekin en tete), la politique est de raser les vieux quartiers pour tout refaire a neuf.

Si ca peut t'aider, je suis allee aussi a Hong-Kong et Macao, et j'ai pris pas mal de photos...
Pourquoi faire simple, alors qu'on peut faire compliqué ?

Re: Le sujet sur les Voyages

Reply #35
Disons qu'a la base, je serai surtout preneur de toute photo sur des bâtiments au architectures "européene" de l'époque, et de quelques temples...
Merci quand même pour ton aide!  ;)
Let the ruling classes tremble at a communist revolution.
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Working Men of All Countries, Unite!
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Le sujet sur les Voyages

Reply #36
Je serai sur Shanghai du 5 au 30 janvier 2006...

"Honey badger don't care"

Le sujet sur les Voyages

Reply #37
J'ai mon visa pour la China!!!!  :w00t2: :w00t2:

"Honey badger don't care"

Le sujet sur les Voyages

Reply #38
Je profite de ce topic bien nomme pour vous raconter un peu de mon voyage au Vietnam et au Cambodge, en commencant par cette etonnante ville qu'est Ho-Chi-Minh Ville, jadis connue sous le nom de Saigon.

N'oubliez pas votre casque (de mob... Ca peut servir  :mrgreen:).

Vietnam - Saigon / Ho-Chi-Minh Ville, Partie 1

3 degrés celsius... J’ai laissé ce matin Tokyo par 3 degrés Celsius. Manteau à la main, et pull over sur le dos, je sens bien la différence de température dès que les portes de l’avion s’ouvrent et que je me retrouve sur le tarmac. Si je tendais l’oreille, j’entendrais presque la voix de Jeanne Moreaux, tout droit sortie du film « L’Amant », me sussurer de son timbre grave :

« Bienvenue à Ho-Chi-Minh Ville, ancienne Saigon. Nous sommes le 23 décembre 2005. Et non, tu ne rêves pas... Il fait bien 28 degrés celsius... »

La premiere porte à ouvrir pour pouvoir profiter de ce pays, tout nouveau pour moi, est le service de l’immigration. Tout comme en Indonésie l’année dernière, l’attente devant les pupitres des inspecteurs est longue. Au bout de 40 minutes, c’est mon tour. Mon regard se pose brièvement sur la casquette militaire verte (plutôt caca-d’oie discordant), posée à plat sur le bois mal vernis de la boxe, puis revient à l’inspectrice de l’immigration qui semble vouloir apprendre par cœur mon passeport. Apparemment, sourire ne fait pas partie des instructions données au personnel de l’immigration de la République Socialiste du Vietnam... Après cinq longues minutes, je récupère mon passeport. Sans surprise, mon « Thank you » reste sans écho, mais on ne va pas se formaliser pour cela.

Saigon, me voila !

Euh... Vous avez dit... Sai... Gon ? ...

Saigon a été fondée au 17ème siècle, par la dynastie N’Guyen. La ville fut prise par les Français en 1859, et devint la capitale de la colonie française de Cochinchine quelques années plus tard. Elle le resta jusqu’a la débandade de Dien Bien Phu, marquant le retrait de la France du pays, et la séparation du Vietnam en deux pays : la République Socialiste du Vietnam et le Vietnam Sud, de 1954 à 1975. Renommée Ho-Chi-Minh Ville en 1975, la ville, naguère prospère et plaque tournante du commerce, s’enfonça dans le marasme et l’indolence, jusqu’en 1986, année où le gouvernement socialiste de Hanoi lança le Doi Moi (réformes économiques). Remise progressivement sur les rails d’un train nommé Commerce, Saigon (comme ses habitants continuent à l’appeler) a vu en moins de 20 ans fleurir sur son sol les hôtels d’affaire, des buildings de bureaux et des joint-ventures, principalement avec la Chine, la Thaïlande, la Corée du Sud, le Japon et la France.

En 2005, Saigon reste pourtant une ville où les inégalités sociales sont criantes, et où les influences passées (françaises et chinoises) se disputent la palme avec les bâtiments modernes dans le paysage urbain.

Bon sang ! Mais ou suis-je tombée ?

La première impression donnée par Ho-Chi-Min Ville est celle d’une fourmilière, grouillante, bruyante et polluée. Impression renforcée par les conseils du guide vietnamien, qui présente l’ancienne Saigon comme une ville dangereuse, où il ne faut pas sortir le soir si on ne veut pas se faire dépouiller dans une ruelle, un couteau sous la gorge. Même son de cloche a l’hôtel, où le groom insiste sur les conseils de survie : si possible ne pas prendre les taxis (ce sont eux qui amènent dans les ruelles coupe-gorge), traverser lentement en regardant bien à droite et à gauche (mais ça, il suffit d’avoir vu la circulation ne serait-ce qu’une minute pour l’avoir compris), éviter de manger dans les petites échoppes locales, etc. Comme d’habitude dans un tour japonais, les recommandations s’égrainent sur une longue liste, à croire qu’en dehors des visites guidées, il vaut mieux rester dans sa chambre.

La prudence japonaise est décidément sans égale. (Et oui, je suis dans un voyage organise japonais  :mrgreen)


L’Empire des deux roues…

« Hors de question que je traverse une seule et unique rue de cette ville !!! » (Meg, mode "sauve qui peut"  :peur:).
Voici ma première pensée, foudroyant mon esprit après quelques pas devant l’hôtel. La suivante étant : « Ils sont tous fous dans cette ville !  :oo:».

Pour qui n’est pas prévenue de la circulation dense de cette ville – et même ceux qui sont prévenus aussi - où l’on compte 3 millions de vélomoteurs pour 7 millions d‘habitants, traverser la rue semble être un exercice périlleux, voir terrifiant. Il faut dire que le flot pétaradant et klaxonnant du centre ville tient plus du lit d’un fleuve en colère que d’une file tranquille de vélomoteurs respectueux du code de la route. Ici, les feux rouges (d’origine japonaise pourtant) et les marquages au sol ont une fonction purement indicative – voir décorative – et le conducteur vietnamien, qu’il soit à deux, trois ou quatre roux est libre de laisser son imagination gambader en même temps que son véhicule (y compris sur les trois trottoirs pour les deux et trois roues). Le piéton doit donc prendre son courage à deux mains, inspirer profondément (enfin pas trop, a cause du monoxyde de carbone, et autres délicieux embruns, présents à profusion) et se jeter doucement dans les flots... Une fois à l’intérieur de la vague, surtout ne pas paniquer devant le bruit et le nombre de véhicules encerclant les malheureux piétons que nous sommes: les conducteurs ne cherchent pas à faire des « strike » avec les piétons, et évitent habilement les obstacles sur leur route (d’où l’utilité d’avancer doucement, afin que les conducteurs aient le temps de réagir). Bon évidemment, quelques rétroviseurs viennent chatouiller nos côtes,  et le bruit des klaxons est assourdissant (les chauffeurs regardant droit devant eux mais pas sur les côtés, klaxonner est le seul moyen de se faire « voir » par les autres). Courage, le trottoir est en vue…  :inv:

Être au cœur du flot permet également de mieux voir ô combien les Vietnamiens utilisent pleinement les fonctionnalités des deux roues. On met presque tout sur une mob., ici, à commencer par sa famille entière, avec différentes variantes : bébé pris en sandwich entre papa et maman, ou bébé assis en amazone sur les genoux de maman, au cas où le petit frère ou la petite sœur, voir les deux, occupent l’arrière du vélomoteur. Record observé : cinq personnes sur l’engin vrombissant. C’est illégal, bien sûr, mais ce n’est pas la maréchaussée – pris en général par l’envoi d’un SMS sur son téléphone portable ou une conversation entre collègues – qui viendra relever l’infraction. En dehors de la famille, viennent les cochons (transportés vivants ou déjà trucidés), les ordinateurs, les chauffe-eau, les barres de charbon, les cartons en tout genre... Difficile de faire une liste ; en la matiere, l’imagination des Vietnamiens semble sans borne... J’ai même vu un Père-Noël, barbe blanche flottante au vent.

Et pour comprendre combien le vélomoteur est ancré dans les mœurs, il suffit de voir le nombre de magasins disposant d’un plan incliné à leur entrée, afin que les clients puissent faire leurs emplettes sans quitter le cuir de leur selle...

Bien sur, il y a des photos ( :P Y'en a qui sont surpris?):
Photo 1: une vendeuse des rues devant une grande enseigne. Le developpement economique est loin d'etre partage par tous.
Photo 2: une jeune fille a la sortie du college ou du lycee s'interesse a l'echoppe voisine. Les costumes de Pere-Noel pour enfants se vendent tres bien en cette fin d'annee 2005.
Photo 3: demarrage en trombe devant l'Intercontinental. Quelque chose d'etonnant sur la photo? Et oui, il n'y a que des motos...
Photo 4: 21h. La cohue devant le Rex.
Photo 5: ici, a moto, on rentre partout...

To be continued...   :oh:
Pourquoi faire simple, alors qu'on peut faire compliqué ?

Le sujet sur les Voyages

Reply #39
Alors si j'ai bien compris, les velomoteurs de HCM sont comme les scooters de Taipei!

:yaisse:

28 degrés ça à l'air d'être que du bonheur en tout cas (pour toi!). Sinon la liste des trucs dangereux... c'est pas un peu too much? Enfin cela est une spécificté nippone sans doute... Faut dire qu'avec un pays aussi safe et des gens aussi petit et naifs, il doit leur arriver plein de trucs dès qu'ils sortent de chez eux... On doit les repérer c'est pour cela... Je vois aussi les bons vieux Lotteria nippons... Ouais ici aussi en arrivant une des premieres choses que j'ai vu, c'est un Lawson. :mdr:

Sinon quelles furent les reactions des locaux a l'annonce de ta nationalité?

xiexie! :jap:

"Honey badger don't care"

Le sujet sur les Voyages

Reply #40


Sinon quelles furent les reactions des locaux a l'annonce de ta nationalité?

xiexie! :jap:


C'etait un tour pour Japonais, donc evidemment, surprotege pour que les nippons n'aient pas peur (ils ont dans l'idee que le Japon est le pays le plus sur du monde. Donc de facto, les autres pays ne le sont pas. D'ou leur besoin de protection).
Tres sincerement, je ne me suis sentie plutot en securite, meme si traverser la rue etait un peu angoissant. Bien sur, j'ai fait hyper attention a mon sac et a mon appareil photo, et tout s'est bien passe...

Sinon a Ho-Chi-Minh, les gens etaient tres sympa, et essayaient de baragouiner un peu de francais quand on leur disait notre nationalite (il faut dire que Saigon n'est pas devenue une partie de la Republique Socialiste de son plein gre... ). Idem a Hanoi, quoique certains musees sont un peu provoc' envers la France. Mais je reviendrai la-dessus...

Et je confirme que Zizou est toujours l'embleme de la France en Asie...
Pourquoi faire simple, alors qu'on peut faire compliqué ?

Le sujet sur les Voyages

Reply #41
Voici donc une première esquisse des chroniques d'un Shanghai boy de Kolyma.

La ville du Lotus Bleu est surprenante par bien des aspects. On va essayer de transcrire cela dans ce qui suit.

Le vol tout d'abord: il se passe plutôt bien, avec des films (je les avais tous vu sauf les Chevaliers du Zodiaque du Ciel), des apéro et des glaces Haagen de Merak Dasz à gogo. A l'arrivée, les Chinois se lèvent tous d'un bond, il faut rappeler tout le monde à l'ordre! La douane est lente, mais leeeeente, de même que la collecte des bagages. Enfin, on sort de l'aéroport et on saute dans un direction la Concession Française, chez un ami qui va nous héberger le temps de trouver un appartement. 1 heure et demie plus tard, nous arrivons dans la place, un joli quartier qui a su rester traditionnel, avec de vieilles échoppes, des vélos un peu partout et des platanes indiquant le caractère français du quartier (mais c'est bien le seul). Cela n'a évidemment rien de français, les habitants sont a 99.9% des Chinois. Chine oblige, c'est un peu le waï de partout, avec du linge pendu aux branches des platanes, des gens qui taillent les branches (sans déviation pour piétons, tu te fais même engueuler si tu te prends une branche sur la tête) relié par une ficelle maigrelette a l'arbre. Les Chinois semblent très pragmatiques. Beaucoup de vélos dans les rues... La circulation est dingue, tout le monde te fonce dessus, il faut constamment faire attention. Les voitures ne sont pas bien puissantes, il y a beaucoup de toles froissées disons, mais jamais de gros accident bien graves, de carnages routiers, même si cela risque de changer dans les années qui viennent, car les gens surfant sur l'économie florissante peuvent s'offrir des monstres de oufdingues genre Audi 4litres...

Bref, après un repas fort copieux dans un petit boui-boui du quartier, le jetlag m'a appelé dans les bras de Morphée en fin de soirée.

Le lendemain commence la recherche d'appartements! Et quels appartements! On a vraiment de tout, mais ma copine ayant un budget conséquent (payé par sa boîte), on a été amené à voir des trucs de psycho-mabouls, genre 180 m2, tout équipé en moderne (grande différence avec les vieux trucs chinois tout crades, pour 15, rappelant les guesthouse de Hong Kong), enceintes, télé géante, daivaidai, canap long comme deux moi allongés bout à bout, le tout pour des prix variant entre 7000 et 10000 元 (700 - 1000 €). Tu m'étonnes que les expats rechignent a rentrer au pays retrouver leurs penattes parisiennes exigues dans des demi placards plié en huit. L' appartement d'un de nos amis habitant dans le cinquième (bd St Marcel) tiendrait en entier rien que dans la cuisine de ce que l'on a vu parfois ces deux jours là. A chaque fois j'ai pris des photos et on a bien profité de la vue qu'offre les hauts balcons, car ces appartements sont dans des tours immenses, souvent dans les 28-30 étages. A première vue, les quartiers semblent très divers, certains sont calmes, beaux et pratiques, d'autres plus animés, commerciaux et modernes. Hyperlocalement, Shanghai n'a plus rien à envier à Hong Kong ou même Tokyo. Hyperlocalement bien sûr. Car les contrastes, même à l'intérieur de la ville, sont saisissants. Je me prends à penser que les haut lieux du capitalisme moderne de Shanghai sont inimaginables, inconcevables, dans l'esprit d'un simple paysan de Mongolie Intérieure. Et même sans forcément aller aussi loin... A la périphérie de la ville, la plupart des gens n'ont pas d'eau chaude. Meme la majorité des dortoirs d'université n'en ont pas (une amie nous a indiqué préférer rester chez ses parents pour cette raison). L'immense majorité des Chinois se lave dehors avec une bassine d'au froide. Les gens sont parfois malades, et un occidental habitant dans le microcosme shanghaien peut tomber des nues quand il entend un docteur déconseiller à ses patients de de se laver... pour éviter la grippe! Bref, je suis à Shanghai, pas vraiment la Chine. Ou plutôt l'exception chinoise, qui fait goûter une part de rêve à quelques élus la promesse d'une vie meilleure (seuls 3% des Shanghaiens chinois gagnent plus de 1000 euros par mois, le salaire moyen étant plutôt de 200 euros). Et c'est finalement ce qui leur donnent des ailes, la force de continuer, l'envie de se battre, ce qui, allié à la taille de la population, donne 10% de croissance annuelle. En 10 ans, 3000 tours et gratte-ciels ont poussé ici. L'équivalent de 7 quartiers de la Défense en superficie. 2000 tours sont en projet. Au début des années 2000, Shanghai contenait 10% des grues installées dans le monde. Un gigantesque chantier. C'est ce rêve que je pense nous avons perdu de vue en occident, car nous, notre génération a finalement toujours connu que cela. Au fond qu'est ce qui nous motive? Pourquoi fait t-on la gueule? Pourquoi n'arrivent t-on plus à rêver? La machine à idée est en panne. Pourtant, ici on dit que "tout est possible, rien n'est facile".

Quoi qu'il en soit, j'ai pu me ballader dans les coins hyper modernes de Shanghai, à commencer par Nanjin Lu. Il y a un department store assez hallucinant d'ailleurs, avec bookstores et tout le tralala, un peu comme le Taipei 101, à Taipei. Par rapport au Japon, on a l'impression d'avoir de la place et de ne pas être tout esquiché dans un rayon minuscule. Je me suis procuré les versions chinoises de Tintin au Tibet et du Lotus Bleu. Côté manga, Slam Dunk semble ici aussi (ce fut également le cas en Corée et à Taiwan), il faut dire que les sports en Chine, ce n'est pas vraiment le kung fu ou le tai chi, mais le football, immédiatement suivi du basket. C'est à ça qu'un Chinois lambda pense quand on lui parle de sport.

Bref ça commence bieng. J'ai aussi vu des trucs (films, daivaidai, anime, manga) tournant autour d'un petit ninja en combinaison de ski orange. Des macdo, des Yoshinoya, des salles d'arcades avec tous les KOF ou presque (bornes récupérées du Japon), des VCD Saint Seiyar, des daivaidai fake Kill Bill avec le visage de Uma Thurman asiatisé, etc. Demain je vais jeter un coup d'oeil au fake market. J'ai aussi visité une parallèle de Nanjin Ru, Fuzhou Lu, où il y a plein de librairie, papeterie, d'échoppes vendant du matériel de calligraphie, des sceaux de signature... Sympa.

Pas mal de misère également avec beaucoup de mendiant qui sont très insistants, qui envoient leurs enfants: tu te retrouves avec deux mini-momes accrochés a tes deux jambes... Il y a aussi des musiciens aveugles. Parfois des gens qui semblent vivre normalement s'arrêtent aux poubelles dans l'espoir d'y trouver des choses intéressantes... 
: Mardi 10 Janvier, 07:44:47
D'autres photo en vrac : Nanjin ru, le Bund (le gros building tout zarb), des ballons géants, des rues, des tours...



















"Honey badger don't care"

Re: Le sujet sur les Voyages

Reply #42
*pleure*

Putain, mais pourquoi ne m'a-t'on jamais accepté pour un VIA ?

Quel appart' ! Aurélie va se sentir bien seule et petite, non ? Elle s'est fait des workin' friends ? Elle devra se taper les activités d'assoc' d'expat' ? Le HK c'est bien ?

Belles photos, on ressent toute la monstruosité urbain face aux humilités rurales (j'aime bien la boutique de poissecailles et les vieux qui discutent et jouent au soleil)

Ahlalala, chanceux, va...

D's©

Re: Le sujet sur les Voyages

Reply #43

*pleure*

Putain, mais pourquoi ne m'a-t'on jamais accepté pour un VIA ?

Quel appart' ! Aurélie va se sentir bien seule et petite, non ? Elle s'est fait des workin' friends ? Elle devra se taper les activités d'assoc' d'expat' ? Le HK c'est bien ?

Belles photos, on ressent toute la monstruosité urbain face aux humilités rurales (j'aime bien la boutique de poissecailles et les vieux qui discutent et jouent au soleil)

Ahlalala, chanceux, va...

D's©


Alors ouais en fait on a visité mais on a pas encore trop choisi... Son premier jour de boulot c'est aujourd'hui. Sinon il est je pense facile de se faire des amis expat ou locaux, on en a eu quelques petits apercus croustillants.

Le HK c'est le mal! Il y en a DE PARTOUT! King Kong sort la semaine prochaine et ca fait un mois qu'il est dans les bacs. Les gens chez qui je squatte en ont des piles monstrueuses, si bien que du coup tu ne sais pas quoi regarder. Le seul bon point c'est l'emballage: la pochette cartonnée d'un dvd normal, mais sans le boitier en plastique. Autrement dit c'est tout plat. Et ca casse pas les couilles a ranger et ca prend pas de place.
"Honey badger don't care"

Le sujet sur les Voyages

Reply #44
Merci Tinou pour ce premier recit sur Shangai! Et aussi pour les photos !

Shangai fait partie des villes que je voudrais visiter, donc j'espere que tu vas continuer!
Sinon, comment trouves-tu les habitants de Shangai par rapport a Pekin ou a Hong-Kong? Je n'ai l'experience de visites qu'a Hong-kong et Singapore, pas dans la "vraie Chine", et on m'a dit que les chinois sont plutot "rentre-dedans"... Est-ce vrai...?

Concernant l'histoire de l'eau chaude, ou plutot d'eau courante, c'est pareil a Hanoi... Sauf que les habitants ont developpe un astucieux systeme de reservoires perches sur les toits des immeubles, permettant de capter l'eau du ciel (Sauf que je ne sais pas ce que vaut l'eau qui tombe du ciel, etant donne le nombre impressionant de cheminees d'usines qui crachent leurs fumees aux couleurs diverses et variees, mais plutot sombres).

Ce beau recit m'a donne l'envie de poursuivre ma presentation de Saigon...

Vietnam, Saigon (Partie 2): Vestiges de la colonie française...

Le Vietnam fut une colonie française de 1859 à 1956, soit une période de 97 ans. De nombreux bâtiments de cette époque ont survécu aux combats de la Guerre du Vietnam.

Rue Don Khoi : Cette rue est encore de nos jours l’une des artères vitales de la ville. A l’époque coloniale, la rue s’appelait la Rue Catinat, du nom du premier navire amirale à avoir accoster sur les côtes vietnamiennes. Durant la Guerre du Vietnam, la rue était bordée de bars à filles (the California, the Mimi’sbar, Uncle Sam, Play Boy), et le bistrot Givral (qui existe toujours) servait de quartier général à l’agence France Presse. Le célèbre hôtel Rex était quant à lui, le point de rassemblement des officiers de l’armée américaine. Après la chute de Saigon en 1975, la rue a été baptisée Don Khoi Street, c’est à dire la Rue du « Soulèvement Général ».
Désormais bordée de magasins chics, de restaurants et de grands hôtels, la rue abrite encore quelques bâtiments de l’époque française : L’Hôtel Majestic, le bistrot Givral, le théâtre municipal, et l’Hôtel Continental.

Le marché Ben Thanh: Marché le plus central de Saigon, construit en 1914, il fut appelé au temps des colonies Les Halles Centrales. Son entrée principale – un beffroi et une grande horloge – est l’un des symboles de la ville. Le marché fait face à un rond-point orné de la statue de Tran N’Guyen Hai, le premier vietnamien à avoir utiliser des pigeons voyageurs.

On y trouve absolument de tout sur ce marché : textiles, produits frais, horlogerie et bijouterie, fleuristes, etc. Sans oublier les alcools au scorpion et au serpent.

L’Église Sainte Marie (Nhà Thè Dùe Bà) : Faite de briques rouges, l’église fut construite entre 1876 et 1880. D’un style neo-roman, elle est coiffée de deux cloches carrées et de flèches de 40 m de hauteur. La messe y est célébrée sept fois le dimanche, en vietnamien, mais aussi en français et en anglais (un ferveur qui n’étonne pas lorsqu'on sait que le catholicisme est la deuxième religion la plus représentée au Vietnam). Devant l’Église, se trouve une statue de la Vierge Marie ; la perspective de la statue, au milieu des deux cloches, et l’un des symboles de la ville.

La Poste Centrale: Construite de 1886 à 1891, la Poste Centrale ressemble à une gare ferroviaire. Sa charpente métallique est l’œuvre de Gustave Eiffel. Elle dispose d’une immense verrière, dans le plus pur style de l’Exposition Universelle de 1889.

Le Palais de la Réunification: Construit dans les années 1960, le bâtiment, sans grâce, est surtout connu pour le 30 avril 1975, lorsqu’un char de l’armée nord-vietnamienne défonça les grilles en fer-forgé du parc. Tout le symbole de la chute de Saigon. Le Palais a été nommé « Palais de la Réunification » en célébration de la réunification des Vietnam Nord et Sud en un seul pays : la République Socialiste du Vietnam.

Le Musée de Ho-Chi-Minh Ville: Grande bâtisse de l’époque coloniale, avec une façade blanche à colonnes, un fronton néo-grec et un vaste hall d’entrée, elle a été construite en 1866. Elle était à l’origine destinée à être la demeure du Gouverneur de Cochinchine, et devint celle du Président Diem en 1962-63, avant de devenir le musée de Ho-Chi-Minh Ville.

Les photos :
Comme je suis tout a fait consciente que je suis une grosse consommatrice d’espace de ce forum, car je publie pas mal de photos, je me propose de mettre les liens vers mon propre site, comme ca cela reduira la consommation... 

Les photos (et la suite du texte d’ailleurs) sont la : http://www.ermengardis.com/articles/2005/hochiminh.htm
Pourquoi faire simple, alors qu'on peut faire compliqué ?