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Topic: Locataires, propriétaires... tout le monde de l'immobilier en rut ! (Read 4402 times) previous topic - next topic

Locataires, propriétaires... tout le monde de l'immobilier en rut !

Bon, un petit topic pour parler du monde de l'immobilier, du comment-accéder-à-la-propriété...
Un topic où vous pourrez parler de vos propres expériences dans ce domaine : peut-être que certains d'entre vous sont déjà propriétaires, vont le devenir prochainement ou aspirent à l'être et peuvent déjà faire faire partager leurs conseils :)

Depuis quelques temps, je commence mine de rien à me renseigner sur une éventuelle accession à la propriété.

Avoir sa petite maison-à-soi, son petit jardin, c'est un doux rêve que j'imagine tout le monde caresse, bien que ce rêve soit de plus en plus éloigné du commun des mortels en France...

Immobilier en rut, salaires pas vraiment mirobolants et contrats précaires sont autant d'obstacles.

Mais voilà, quand je vois tout l'argent qui va dans les charges locatives chaque mois et qui est perdu, ça m'emmerde.
Ca m'emmerde car je me dis que cet argent pourrait servir à payer MA maison ou MON appart', et que donc cet argent, au final, me reviendra.

'fin bref, si certains se sont déjà lancé dans le bain, ont des conseils, des sites web intéressants à faire partager, je suis preneur (parce que bon à la base, le monde de l'immobilier pour moi, c'est le grand inconnu) ;)

En attendant, un article sur ce qui se passe en Espagne et qui fait un peu peur :

Quote
En Espagne, le boom des prêts interminables

Les aspirants à la propriété s'endettent désormais sur cinquante ans.
En Espagne, le boom des prêts interminables
REUTERS
Par François MUSSEAU
QUOTIDIEN : Mardi 1er août 2006 - 06:00
Madrid de notre correspondant
4 réactions avec
Jaime Blanco a fait ses calculs. Ce jeune graphiste madrilène aura fini de payer son appartement... en 2056. Il aura alors 78 ans. «Un demi-siècle de remboursement, cela peut paraître délirant, mais, si je voulais un appartement à moi, je n'avais pas le choix.» Son appartement : un trois pièces de 85 mètres carrés, confortable mais loin d'être luxueux, à Majadahonda, une bourgade cotée à l'ouest de Madrid. Jaime Blanco gagne 1 200 euros nets par mois. Il appartient à ce qu'on dénomme en Espagne la generación de los mileuristas, la génération des 25-35 ans, la plus diplômée qu'a jamais connue le pays, mais qui émarge à environ 1 000 euros. Sur trente ans, il aurait remboursé 810 euros mensuels : impossible. Sur un demi-siècle, le paiement mensuel tombe à 620 euros. «Je n'ai pas hésité, dit Jaime. Je sais bien que je suis pieds et poings liés avec ma banque pendant très longtemps. Mais, au moins, je suis propriétaire, j'ai un patrimoine.»
Le remboursement d'un prêt immobilier sur plus de quarante ans illustre un phénomène grandissant, objet d'inquiétude de la Banque d'Espagne. Ils sont de plus en plus nombreux, en effet, à s'endetter jusqu'à un âge avancé. Et, loin de freiner cette tendance, les banques l'encouragent et ne posent qu'une seule condition : avoir moins de 35 ans. Depuis 2002, les grandes banques du pays, la Caixa, le Santander ou la Caja Madrid, accordent des prêts immobiliers sur quarante ans, souvent sans exiger le moindre apport.
Obsession. Depuis l'an dernier, la banque de Viscaye BBK a repoussé les limites avec des prêts sur un demi-siècle. C'est l'ère des hipotecas interminables, des prêts interminables soumis aux aléas des taux d'intérêt. «Jusqu'où cette folie ira-t-elle ?» s'interrogeait la semaine dernière le quotidien économique Cinco Días. Et d'augurer, sans rire, que la prochaine étape sera celle des prêts illimités qui se transmettent d'une génération sur l'autre.
Ces pratiques inquiétantes s'expliquent avant tout par la conjoncture espagnole. Depuis 1998, l'immobilier a connu un bond fulgurant, d'environ 150 %. Et, en dépit des alertes des experts sur une possible bulle, la hausse se poursuit : + 12,8 % lors de ce semestre, par rapport à 2005. Le ladrillo (la brique) est plus que jamais perçu comme une valeur refuge, même si, à en croire l'Association hypothécaire espagnole, les prix de l'immobilier espagnol sont surévalués d'environ 25 %. Sans compter que, dans ce pays latin où le parc locatif atteint tout juste 15 %, un logement en propriété confère un statut social relevant, ici, de l'obsession. Il faut donc acheter, coûte que coûte. L'ennui, c'est que les prix, plutôt bas il y a une décennie, se rapprochent aujourd'hui de ceux du marché français ; et que les salaires, eux, sont parmi les plus bas de l'Union européenne.
Conséquence : le jeune Espagnol reste de plus en plus longtemps chez ses parents (un tiers des 30-35 ans vit au bercail), et le grand saut vers l'émancipation lui donne sacrément le vertige, car il lui faudra se serrer la ceinture.
Selon la Banque d'Espagne, les foyers consacrent en moyenne 45 % de leur salaire mensuel au remboursement du prêt immobilier, et 55 % dans la région de Madrid. Pas étonnant, dans ces conditions, que l'épargne espagnole soit très faible, et que l'endettement des familles ait battu un nouveau record en 2005 : 674 milliards d'euros, soit 13,4 % de hausse annuelle et l'équivalent de 76 % du PIB ! De quoi plomber, à court ou moyen terme, a averti la Banque d'Espagne, la forte consommation des ménages, qui constitue, avec la construction, le principal pilier de l'économie nationale.
Client captif. Quelle solution, alors ? Pour éviter d'avoir le couteau sous la gorge, on préfère donc étirer la durée des mensualités, sur dix ou vingt ans de plus. Les banques, elles, qui s'estiment à l'abri de ce gouffre financier, se frottent les mains. Avec des hipotecas interminables, le client est plus captif que jamais. Pendant un demi-siècle, il n'ira pas chez le concurrent et aura tendance à regrouper le paiement automatique de ses factures dans la même agence. «D'autant, dit un banquier, que plus la durée du remboursement est longue, plus le coût total est élevé. Au bout de cinquante ans, un appartement acheté 170 000 euros aura réellement coûté 393 000 euros, avec les intérêts.» Casse-tête supplémentaire : en Espagne, la quasi-totalité des logements sont vendus à taux variable (contre un tiers dans la zone euro). Cette année, les ménages espagnols devront ainsi débourser 680 euros supplémentaires. Dans un pays où deux familles sur trois parviennent avec difficulté en fin de mois, la danse des taux d'intérêt risque d'avoir d'ici peu des effets dévastateurs.





... et Omni me fit pourvoyeur en anus fruités :classe:

Re: Locataires, propriétaires... le monde de l'immobilier en rut !

Reply #1
Bah le constat est simple : quand tu es locataire, tu te fais arnaquer grave (enfin, locataire à long terme bien sûr).

Le problème, c'est que pour être propriétaire, il faut quand même pas mal de thunes, surtout en ce moment. Donc en attendant, tu économises, et tu restes en location. Sauf qu'en location, tu te fais arnaquer grave.

On tourne en rond, et c'est super nul. Je trouve ce jeu de s'enrichir sur le dos de ceux qui veulent un logement honteux. Quand je vois certaines personnes qui possèdent tout un quartier dans certaines villes... :sleeping:

Enfin bref, moi aussi je voulais pousser un coup de gueule là-dessus. Cela dit, je risque pas de me porter propriétaire, vu mon rythme de changement de ville ^^
"Je suis un intoxiqué.
- Intoxiqué de quoi ?
- De la vie. Je m'y suis adonné tout petit et je ne peux plus m'en passer."

T. Pratchett, Sourcellerie, Les Annales du Disque-Monde, livre V.

Re: Locataires, propriétaires... le monde de l'immobilier en rut !

Reply #2


Le problème, c'est que pour être propriétaire, il faut quand même pas mal de thunes, surtout en ce moment. Donc en attendant, tu économises, et tu restes en location. Sauf qu'en location, tu te fais arnaquer grave.



Tutafé, c'est un véritable cercle vicieux.
C'est pour ça que je me dis que pour être propriétaire aujourd'hui, quand tu n'es pas plein aux as naturellement, il faut être deux et avoir deux salaires...

... et ne pas viser trop haut, genre surface de terrain en accord avec les prix actuels (dans mon coin, la surface "raisonnable" serait dans les 600/800 m2... ce qui fait déjà un terrain censé être "bon-marché" à 40000 € en moyenne o________O).

Et évidemment, je ne parle pas de s'installer en ville parce que là, ce n'est même pas la peine ( à Quimper, le prix moyen du m2 tourne autour de 100-110 €).


... et Omni me fit pourvoyeur en anus fruités :classe:

Re: Locataires, propriétaires... tout le monde de l'immobilier en rut !

Reply #3
ben pour ma part, comme vous le savez, je suis sur le point de devenir propriétaire... (signature le 18 ou le 21). Et comme tout le monde, j'ai été atterrée par les prix à l'achat. Cherchant sur bordeaux et alentours, avec un budget initial de 210/220 K¤ (nous sommes deux, avec, a priori, des salaires pas trop misérables dixit la banque, mais avec des charges quand même), et ben... en gros, dans les agences immo, on nous a fait comprendre que nous étions "pauvres". Pour faire bref, beaucoup ne nous ont jamais rappelés, sachant que si on était arrivé avec 300 K¤ à mettre sur la table, le discours aurait été différent.
grosso modo, un maison de 90 à 100 m², avec un peu de terrain (genre 800 m²), dans un endroit calme, c'est 250 K¤ mini. valable dans le SO comme dans le SE d'ailleurs.

fort heureusement, nous sommes tombés sur une agence très sympa qui s'est vraiment démenée pour nous. Conclusion: on a trouvé une maison de ville de 100 m² hors combles aménagés, sur 200 m² de terrain, pour 238K¤. Voui. Mais il faut rajouter:
-les frais d'agence (15 000)
-les frais de mutation (ou "frais de notaire") (15 000)
-les frais d'hypothèque ou crédit logement (3 600)

Là, on est 'achement content...

le plus galère, ce n'est pas de trouver la maison. Non. C'est de trouver le prêt. Pour cela, deux possibilités:
-on se tape le tour des banques (les banques sur le lieu d'achat hein... et oui, les taux varient en fonction des régions);
-on passe par un courtier.

j'ai choisi la deuxième option et suis passée par meilleurtaux.com. franchement, je ne regrette pas: on remplit un dossier sur le net, et eux, transfèrent aux banques. A partir de là, ils guident et on choisit la meilleure banque.

A savoir quelques points sur les banques:

-la bnp aura tendance à financer les cadres et cadres sup du privé
-la banque populaire aura tendance à financer les membres de l'éducation nationale en particulier, et les fonctionnaires en général
-la poste reste la meilleure option pour les situations instables de type intérim, ainsi que les bas salaires.

pour ma part, BNP donc. taux = 4.1% hors assurances, 4,6% avec assurance groupe bnp. Normalement, il n'est pas conseillé de prendre l'assurance dans la banque. néanmoins, dans le cas présent, le taux aurait été plus élevé dans le cas contraire, du fait que bnp paribas est tellement énorme qu'ils disposent de nombreux groupes d'assurances dans le lot.

prêt à taux fixe! surtout, surtout, ne jamais prendre de taux variable, même capé. trop dangereux, surtout de nos jours. Par ailleurs, à noter que les taux grimpent très vite depuis janvier, s'il faut acheter, c'est maintenant. Un demi point de plus prévu dès septembre.

Toujours demander le taux dérogatoire. les banques ont des grilles: le taux d'appel, et le taux dérogatoire ou "taux négocié".

Le taux fixe permet en outre au bout de deux ans de moduler sa mensualité, à la hausse ou à la baisse, dans des limites fixées par le contrat. Le montant de l'assurance lui, reste inchangé. Ah oui... il vaut mieux ne pas être fumeur.
Pour les assurances, le montant minimal de garantie est de 100%. on peut faire plus, mais c'est plus cher. A titre d'info, on est à 60 % sur la tête de mon mari, et 40 % sur moi. Cela signifie que s'il arrive une bricole à mon cher et tendre, je n'aurais à payer que 40% de la mensualité.

sinon quoi d'autre... se préparer à passer 3 mois submergé de paperasses. Les banques demandent de nombreux justificatifs et surtout épluchent tous les relevés de compte depuis 3 à 6 mois. j'ai un dossier de 15 cm d'épaisseur sur mon bureau là...

il faut du courage, de l'organisation, et... du temps. beaucoup de temps.

EDIT: j'ai oublié de causer de l'apport. Il est généralement obligatoire d'apporter au moins de quoi payer les frais énoncés plus haut, + 10% du montant du bien (conseillé).

Re: Locataires, propriétaires... tout le monde de l'immobilier en rut !

Reply #4
Quote from: article yahoo
Je sais bien que je suis pieds et poings liés avec ma banque pendant très longtemps. Mais, au moins, je suis propriétaire, j'ai un patrimoine.


J'aime pas cette facon de penser... (-_-#)

Tu n'es reellement proprietaire qu'a partir du moment ou tu as finis de rembourser. C'est un peu dangereux de se dire ouah je suis proprio mais je rembourse chaque mois... Non? Je prefere ne pas vendre la peau de l'ours et affirmer etre proprietaire une fois qu'on a tout rembourse...
"Honey badger don't care"

Re: Locataires, propriétaires... tout le monde de l'immobilier en rut !

Reply #5
Tutafé ;)
Je vois ça plutôt comme une sorte "d'épargne" : chaque mensualité que tu rembourses, c'est de l'argent qui te reviendras.

Ce n'est pas de l'argent perdu comme dans le cas du loyer mais de l'argent "épargné" en quelque sorte ^^

Alaiya>>>

Thanks pour ton post très instructif ;)

Ca m'a l'air pas mal meilleurtaux.com.

Par contre :

Quote from: Alaiya
fort heureusement, nous sommes tombés sur une agence très sympa qui s'est vraiment démenée pour nous. Conclusion: on a trouvé une maison de ville de 100 m² hors combles aménagés, sur 200 m² de terrain, pour 238K¤. Voui. Mais il faut rajouter:


Il n'y avait pas de possibilité de trouver un terrain hors-ville un peu plus grand et ensuite construire une maison de A à Z ou bien c'est un choix d'acheter directos une maison ?

Pour quelles raisons ? Coûts ? Prix du M2 inabordable ? Pas de terrains disponibles, ou trop loin en temps ou en km du lieu de travail ?

Parce que je ne sais pas si je suis dans le vrai (yé souis novice dans cette affaire ^^), mais dans ma tête je me suis toujours dis que ça devait être plus valable d'acheter un terrain et de construire ensuite dessus la maison : tu peux ainsi optimiser les coûts de ta maison (maison plus petite mais mieux "agencée"... construire une partie de la maison au départ puis, les jours plus "heureux" venant, on la "finit"...).
Et puis surtout, tu la fais à ton idée.

Alors qu'acheter une maison toute faite, ça peut au final revenir aussi coûteux : rénovations & cie (on casse des murs, on aménage telle autre pièce)... non ? :unsure:

Par contre, gros désavantage d'acheter le terrain et de construire ensuite, j'imagine : bien plus de boulot dans la paperasse, la recherche de maître d'oeuvre & cie...


... et Omni me fit pourvoyeur en anus fruités :classe:

Re: Locataires, propriétaires... tout le monde de l'immobilier en rut !

Reply #6
je lisais l'article sur l'Espagne là, mais franchement je crois qu'à l'heure actuelle c'est partout pareil...   :humpf:
"Avec beaucoup de patience et de vaseline, l'éléphant encule la fourmi"

Re: Locataires, propriétaires... tout le monde de l'immobilier en rut !

Reply #7
Quote
Il n'y avait pas de possibilité de trouver un terrain hors-ville un peu plus grand et ensuite construire une maison de A à Z ou bien c'est un choix d'acheter directos une maison ?

Pour quelles raisons ? Coûts ? Prix du M2 inabordable ? Pas de terrains disponibles, ou trop loin en temps ou en km du lieu de travail ?


Pas le temps surtout! en quittant avignon pour bordeaux, il était totalement hors de question de repartir sur une location, parce que le provisoire qui reste définitif, merci bien. Et comme il s'agit d'une mutation... pas le temps de s'occuper d'une construction. Mes parents en sont à leur 3ème maison construite, et quand je vois mon père qui passe deux fois par jour sur le chantier, pour le suivre, pour ajuster et surtout être tout le temps derrière... merci mais non!^^

Ensuite, dans le cas de bordeaux, clairement, constuire revenait à s'éloigner de la ville d'au moins 1/2 heure en voiture. et nous, on est plutôt citadins.

par contre:

Quote
mais dans ma tête je me suis toujours dis que ça devait être plus valable d'acheter un terrain et de construire ensuite dessus la maison : tu peux ainsi optimiser les coûts de ta maison (maison plus petite mais mieux "agencée"... construire une partie de la maison au départ puis, les jours plus "heureux" venant, on la "finit"...).
Et puis surtout, tu la fais à ton idée.

Tu as raison. En toute objectivité, faire construire reste encore la meilleures solution pour toutes les raisons que tu as énoncées. Et tous ceux que je connais qui ont fait construire ne l'ont jamais regretté et s'en sont sortis sans doute beaucoup mieux financièrement.

Quote

Alors qu'acheter une maison toute faite, ça peut au final revenir aussi coûteux : rénovations & cie (on casse des murs, on aménage telle autre pièce)... non ?

Il faut... bien tomber! nous on a eu de la chance, la maison a été entièrement rénovée, dans nos goûts. donc c'est impeccable... mais clairement quand tu achètes un truc tout fait, tu as forcément des travaux à faire. et donc un surcoût parfois non négligeable.

Re: Locataires, propriétaires... tout le monde de l'immobilier en rut !

Reply #8
Parce que je ne sais pas si je suis dans le vrai (yé souis novice dans cette affaire ^^), mais dans ma tête je me suis toujours dis que ça devait être plus valable d'acheter un terrain et de construire ensuite dessus la maison : tu peux ainsi optimiser les coûts de ta maison (maison plus petite mais mieux "agencée"... construire une partie de la maison au départ puis, les jours plus "heureux" venant, on la "finit"...)


Tu sais, je crois que maintenant bien peu de personnes s'installent dans une maison au début de leur vie de couple jusqu'à la fin de leurs jours. En fait, les volontés évoluent au cours de la vie. On commence en général à deux, avec des salaires de débutant, donc dans un appartement (type F2/F3), puis un (ou plusieurs) enfant arrive, et soit on change d'appartement (type F4) ou on s'achète (construit) une maison. Les enfants  grandissent, quittent le nid familial, et la grande maison avec son jardin autour devient une charge dur à gérer pour le couple à nouveau seul, et qui se remet à rêver d'un appartement.

Pour ce qui est de l'agencement de la maison, détrompes-toi, comme nous ne sommes pas spécialistes, on peut tout à fait faire une erreur monumentale dès le départ dans la disposition des pièces. De plus, si tu veux une maison "à ton idée", il te faut un architecte (ça douille!), car les promoteurs te font du standard, avec un découpage intérieur pas toujours très performant. Ça n'est en général jamais très mauvais, mais c'est jamais ce que tu souhaites réellement.

Moi, en tant que citadin, je dirais aussi que au dessus de 500m2, l'entretien du jardin devient chiant au possible. (Je sais de quoi je parle, car d'ici quelques jours je vais pousser une tondeuse sur un terrain d'au moins 2000m2! :sweatdrop:)

Re: Locataires, propriétaires... tout le monde de l'immobilier en rut !

Reply #9
Mes parents sont depuis 20 ans dans un 90m² à Paris près du Champ de Mars, côté XVème arrondissement ......... 1600¤/mois environ.  :peur:
Ils n'ont pas eu d'apport initial à l'époque pour acheter et ont eu une période financière pas évident pendant asez longtemps, et aujourd'hui vu que mes frères approchent de l'age fatidique pour quitter le domicile familale, ça va pas le faire. C'est dommage pourtant, mon père gagne très bien sa vie (il doit avoir en moins de 2 mois mon salaire annuel je pense), et ma mère pas mal ... quel gachis d'argent.
This is ma jolie signature

Re: Locataires, propriétaires... tout le monde de l'immobilier en rut !

Reply #10
Lorsqu'on achète une maison, il faut être prêt à taper partout pour trouver de l'argent. Les taux actuellement augmentent à nouveau et sont je crois à plus de 4%. Il faut penser à aller voir d'autres organismes.
En plus de la banque, il y a aussi un prêt proposé qui est super intéressant : le prêt à la première accession.  C'est le fameux 1% patronal qu'il est possible d'obtenir lorsqu'on est salarié.

Par exemple dans mon cas, j'ai pu emprunter 17 000 euros à 2,5% et j'ai obtenu ce prêt dernier carat le 31 décembre à 17h00. C'est déjà ca qui me coutera moins cher.

Personnellement, la plupart des gens que je connais dans ma tranche d'âge n'en sont pas à leur premier achat. Et ce qui est intéressant par rapport à lorsqu'ils étaient primo accédants, c'est qu'ils ne raisonnent plus de le même façon. Ils ne voient plus leur achat comme leur foyer, leur home mais comme un investissement qui leur côute tant et qui au moment de la vente devrait leur rapporter tant.

Par exemple l'année dernière lorsque les taux étaient bas, certains ont re-négocié leur crédit ou bien en repris un autre crédit. Ils n'ont plus la crainte d'être emprunteur à vie mais sont plus des investisseurs.


Kian >> par exemple, la situation de tes parents d'il y a 20 ans  est une situation qui pourrait peut-être ne pas se produire maintenant.
D'un point de vue bancaire, ce qui intéresse les banques, c'est ton évolution fiancière. Et même si cela relève du miracle, il est possible d'emprunter sans fonds. Ma soeur et son mari ont acheté leur appartement sans fonds car leur situation professionnelle rassure les banques. Cela dit, cela reste exceptionnel.


Les autres frais >> Au moment d'acheter, je m'étais mis de côté 20 000 euros pour pourvoir financer des travaux.  Pour les gens que je connais cela a été pareil.




Re: Locataires, propriétaires... tout le monde de l'immobilier en rut !

Reply #12
Flambée de l'immobilier ??? Ce serait plutôt largement le contraire en ce moment...
  • Une personne qui n'a jamais commis d'erreurs n'a jamais tenté d'innover. - Albert Einstein
  • La terre n'est pas un don de nos parents, ce sont nos enfants qui nous la prêtent...

Re: Locataires, propriétaires... tout le monde de l'immobilier en rut !

Reply #13
Il y a même cette histoire d'un mec à Barcelone qui ne trouvait pas preneur pour son appartement neuf. Résultat: il en a fait une tombola: autant de tickets de 5€ qu'il faut pour arriver au prix de son appart.
Vous n'avez jamais raison ou tort parce que les autres sont d'accord avec vous. Vous avez raison parce que vos données sont exactes et votre raisonnement juste (W. Buffet)

Re: Locataires, propriétaires... tout le monde de l'immobilier en rut !

Reply #14
Flambée de l'immobilier ??? Ce serait plutôt largement le contraire en ce moment...


Tout à fait, mais comme les banques ne prêtent plus, ceux qui sont obligés de s'endetter pour acheter ne peuvent pas le faire… D'ou la cohabitation forcée. ;)