Skip to main content
Topic: La guerre, c'est comme la mode: ça s'en va... et ça revient. (Read 18322 times) previous topic - next topic

Re : La guerre, c'est comme la mode: ça s'en va... et ça revient.

Reply #15
Dans tout ça, faudra quand même souligner la forte présence de Chichi sur la scène internationale, ça au moins c'est quelque chose qu'il aura fait de bien durant ses mandats :troll:

Par contre, au cas où le petit Nicolas serait encensé en mai 2007, faudra s'habituer à un discours et une vision internationale bien différente...

http://altermonde-levillage.nuxit.net/article.php3?id_article=6403

Un texte qui a bien sûr un parti-pris mais qui n'en est pas moins intéressant ^^

Quote
Dans ses déclarations à la radio ou à la télévision, Sarkozy se contente de singer Bush, et va répétant, à des micros complaisants « qu’Israël a bien le droit de se défendre ». Parfois, le tartarin ajoute qu’Israël « a non seulement le droit, mais le devoir de se défendre ». Mais dans ses conversations privées avec des dirigeants israéliens, Sarkozy va plus loin dans l’abjection.

Témoin, ce récit, par le ministre israélien de l’immigration (un confrère, quoi !) Ze’ev Boïm, de l’entrevue qu’il vient d’avoir, à Paris, avec Sarkozy, et que rapporte Xavier Ternisien dans le journal Le Monde.

Ze’ev Boïm : « J’ai remercié Nicolas Sarkozy pour sa défense d’Israël et lui ai transmis les félicitations d’Ehud Olmert. Sarkozy est revenu sur le fait que le Hezbollah était responsable de l’agression. Il m’a demandé : de combien de temps l’Etat d’Israël a-t-il besoin pour terminer le travail ? Je lui ai répondu : une semaine à dix jours ».

Pour Sarkozy, les bombes, les roquettes, les enfants déchiquetés sur les routes, ou les hommes qui tombent au combat, tout cela c’est « du travail ». Un travail qui rend libre, sans doute, comme la devise ornant l’entrée d’Auschwitz nous l’a appris.

Les dirigeants sionistes jugent souvent qu’il leur est utile de compromettre le maximum de politiciens étrangers, y compris leurs plus fidèles soutiens, en révélant comment ces gens, en privé, leur lèchent les bottes.

Ze’ev Boïm s’exprimait à l’occasion d’un meeting de soutien aux crimes de guerre israéliens organisé ... dans une synagogue. Mais tant qu’on ne s’intéresse qu’aux prêches dans les mosquées, la « laïcité » peut dormir tranquille.




... et Omni me fit pourvoyeur en anus fruités :classe:

Re : La guerre, c'est comme la mode: ça s'en va... et ça revient.

Reply #16
L'electorat juif de France est si important que ça ?

Ou alors nous fait il un énième numéro de rupture à la con avec Chirac "Chirac pense ci, ben je pense le contraire... c'est rupture, c'est rebelle, c'est underground". Interressant le jeu du Sarkozy, Chichi pourrait s'en servir qui sait, c'est ptet ce qui nous en débarassera.
Stupid snake ! You won't be having Jesus Christ Lizard today, will you ? Shame on you ! :o

Re : La guerre, c'est comme la mode: ça s'en va... et ça revient.

Reply #17
Sarkozy est un mec dangereux, qui n'est pas assez solide pour tenir un pouvoir. Il est incontrolable. Il est effrayant. Il engueule litteralement chaque journaliste qui le recoit pour l'interviewer. Il est desagreable au possible. Par contre il est bon en politique, ca c'est sur. Mais qui sait de quoi il est capable une fois le pouvoir supreme en main? Une fois la bombe en main?   :peur:
"Honey badger don't care"

Re : La guerre, c'est comme la mode: ça s'en va... et ça revient.

Reply #18

Cela fait plusieurs années que je suis choqué par les vélléités guerrières d'Israël, lorsqu'à chaque attentat palestinien, ils ripostent aériennement contre la population palestinienne, s'arrangeant pour faire payer au peuple palestinien un tribut beaucoup plus lourd que le leur. Leur réaction est quelque part compréhensible, même si ce n'est jamais une bonne solution pour ramener la paix que de répondre à la violence par la violence, mais je regrette qu'elle ait toujours été disproportionnée.

Je suis maintenant indigné de voir qu'Israël, loin d'avoir compris leur erreur, persiste à vouloir attiser la rancoeur dans les peuples victimes de leurs frappes, estimant qu'une balance de 15 morts israéliens contre 350 morts libanais est équitable. Ils semblent oublier un peu trop rapidement qu'à l'origine le territoire qu'ils défendent si fièrement appartenait à leurs voisins actuels, et je comprends que ces derniers aient tant de mal à tolérer la présence d'"étrangers" si arrogants dans cette partie du monde.

D'avoir été victimes de purification ethnique en Europe au siècle dernier ne leur donne aucunement le droit de mépriser les peuples arabes à tel point qu'ils considèrent qu'une vie israélienne a plus de valeur qu'une vie palestinienne ou libanaise, et au contraire, ils devraient se souvenir de l'histoire pour éviter de commettre les mêmes atrocités que d'autres peuples ont pu commettre avant eux ...


Merci Amn', tu as parfaitement traduit mon sentiment général sur l'attitude israélienne. Qu'il existe un sentiment de culpabilité à l'échelle mondiale vis à vis de ce qui s'est passé il y a 60 ans, soit. Personne ne le remet en cause. Mais qu'un peuple qui a été "installé" sur des terres qui n'étaient pas les leurs, au nom d'un mea culpa des grandes nations qui par ailleurs n'ont pas été foutues de faire les choses correctement en fixant les limites qui s'imposaient, continue à profiter de ce sentiment de culpabilité pour agir en toute impunité, appuyé qui plus est par une diaspora aux pouvoirs quasi illimités, c'est totalement anormal. Va falloir arrêter de vivre dans le passé, et surtout n'en retenir que ce qui les arrange. Quand je vois qu'un gars comme Ariel Sharon devenir premier ministre alors qu'il est directement responsable des massacres de Sabra et Chatila, c'est franchement gerbant. Mais ce genre d'épisodes, étrangement, plus personne n'en parle.

Re : La guerre, c'est comme la mode: ça s'en va... et ça revient.

Reply #19
La guerre c’est sale c’est immonde et ça n’apporte rien….


Avant de commencer mon post mes pensées vont vers la miss que tous les animecdziens connaissent. Elle va bien elle a le sourir et toujours sa joie de vivre malgré les événements qui la frappe.

Pour le conflit au proche orient. On ne peut malheureusement rien y faire on paye les conséquences de ces décisions prisent à la va vite.
Malheureusement dans cette zone de conflits personne n’est blanc personne n’est noir. Ici on a droit à toute la connerie, je dis bien connerie, dans sa plus belle splendeur. Comment peut on, nous états dit démocratique, qui oeuvrons pour la paix laisser ces deux peuples s’entretuer depuis soixante ans. La réponse  est toujours la même. Le fric ce sale argent que ce font nos multinationales sur le compte d’innocents civils. Au lieu de calmer on attise le feu. Elles sont belles les démarches diplomatique entres les accords d’Oslo, du Caire, de camps David ou de je ne sais pas ou. Mais qui ne les respectent personne. Et personne n’est là pour contrôler la situation. Pourquoi car dans ces terres les américains les européens et les russes n’ont rien a y gagner à part  y vendre leurs arsenal de mort.
Ici c’est comme en Irlande c’est un conflit religieux et d’occupations. Mais en Irlande après plus de 20 ans d’attaque terroristes les armes ont été posées. Pourquoi en Europe on y arrivé ?et pourquoi au proche orient c’est impossible ?
Il faut remonter pour cela à la création de l’état d’Israël. Un état non désiré dans le monde arabe. Les menaces ont été lancé des que l’idée de créer cet état on été lancé. Mais pas écouté. Et c’est dans les pleurs et dans le sang qu’a été créer l’état d’Israël dans le sang de 5 victimes innocentes. C’est ainsi que de part et d’autre du monde musulmans sont prêché un parole invitant les hommes à prendre part au Jihad contre Isarel. Et que font nos chères nations, elles discutent ou alors comme les anglais elles livrent des armes aux protagonistes. Un nouveau marché s’ouvre. L’argent récolté permettra de reconstruire l’Europe. Et c’est ainsi que sont lancé les premiers pas d’une guerre qui n’aura plus d’issue. Arrivé a nos jours on est toujours dans la même situation. Le peuple arabe et fanatisé contre l’occupant et les Isareliens jouent les martyrs. Mais eux aussi ont participe à envenimer le conflit. On se souvient du 16 septembre 1982 avec les massacres de Sabra et de Chatila. Et ce n’est que le début. Le Liban devient ainsi la terre de torture pour une personne qui plus tard deviendra premier ministre. Il s’agit de Sharon. Il mettra comme on dit du baume au c½ur dans es massacres sur les terres libanaises. Et dans l’ombres nos états qui fournissent les appuis nécessaires. Isreal est devenu une couverture pour nos revendeurs de marchand d’armes européens et surtout américains on s’installe et on fait le durer le conflit. Ainsi on bloque l’expansion musulmane et ainsi on possède des bases dans le golf persique pour surveiller L’Irak l’Iran et le bloc de l’est. 



Mais comment voulez vous aujourd’hui qu’on sorte de ce conflit les deux camps se  jettent la pierre et se provoque mutuellement entre Arafat qui cite en 1990 « que Israel est un séquelle de la seconde guerre mondiale il doit disparaître avec les autres séquelles de cette guerre comme le mur de Berlin »(1) ou bien ces propos éditorialistes comme « Grâce à Hitler, bénie soit sa mémoire, qui au nom des palestiniens les a venge par avance contre les criminels les plus vils sur la surface de la terre. Bien que nous ayons regrettes sa vengeance n’ai pas été suffisante » (2).
Comment voulez vous avec de tels propos raisonner les deux camps d’un coté le fanatisme et de l’autre le vieux démon qui revient. Nous aujourd’hui dans l’impasse totale. Aucun médiateur. On laisse le conflit s’embrasser et on laisse toujours ces civil payer les pots casses. Qu’ils soient libanais, isareliens, palestiniens, Syriens ils payent la folie de leurs dirigeants. Mais le pire n’est pas encore arrivé car les nouvelles générations qui n’ont connus que la peur et la terreur vont prendre elles aussi les armes et faire grimper le conflit d’un cran. Et ca malheureusement commence.

(1) le 7 janvier 1990 en lybie
(2) ahmad raab editorialiste egyptien Al-Akhbar 18 avril 200
You're pretty when i'm drunk.

Re : La guerre, c'est comme la mode: ça s'en va... et ça revient.

Reply #20
Juste une anegdote en passant:

Il y a un seul État européen qui a officiellement protesté contre l'offensive israëlienne en faisant convoquer l'ambassadeur d'Israaël. Le ministre des affaires étrangères a dit à l'ambassadeur (à charge pour lui de le transmettre à sont gouvernement) que l'action de son pays au Liban était "totalement inacceptable"... Ah oui, le pays en question, c'est la Norvège... Le seul qui a eu le courage de le dire en face.

Tous les autres pays européens par la voix de leurs ministres et présidents, font de grands moulinets dans le vides avec de belles phrases ronflantes devant les caméras, sans même être capable de parler franchement en face. :whistling2:

Tant qu'Israël ne sentira pas une détermination des autres États à lui barrer la route, ils continueront. Le minimum du minimum aurait été de que les ambassadeurs soient systématiquements convoqués dans tous les pays d'Europe. Ça aurait déjà eu largement plus de force.

Re : La guerre, c'est comme la mode: ça s'en va... et ça revient.

Reply #21
Oui mais la Norvège continue la chasse à la baleine, aucune crédibilité.
Stupid snake ! You won't be having Jesus Christ Lizard today, will you ? Shame on you ! :o

Re : La guerre, c'est comme la mode: ça s'en va... et ça revient.

Reply #22
Moi je dis faites attention quand meme a ce que vous digerez visuellement:

  =
"Honey badger don't care"

Re : La guerre, c'est comme la mode: ça s'en va... et ça revient.

Reply #23

It's the good !  :)

Re : La guerre, c'est comme la mode: ça s'en va... et ça revient.

Reply #24
Pour parler clairement, et en reprenant l'idée de tinou, personne ne veut réagir, de peur de se voir coller l'étiquette "antisémite" (et donc sous-entendu "neo-nazi") et "pro-hezbollah" (donc "pro-terroriste", ce qui, en ce moment, n'est pas de mode...).

Il y a une sorte d'aura protectrice autour d'Israël, d'impunité tacite, qui n'est pas "normale", je trouve.
"Je suis un intoxiqué.
- Intoxiqué de quoi ?
- De la vie. Je m'y suis adonné tout petit et je ne peux plus m'en passer."

T. Pratchett, Sourcellerie, Les Annales du Disque-Monde, livre V.

Re : La guerre, c'est comme la mode: ça s'en va... et ça revient.

Reply #25
Il y a de quoi s'inquiéter quand des journalistes qui se veulent politiquement indépendants révèlent qu'Israël menace de détruire 10 immeubles libanais pour chaque roquette tirés par le Hezbollah ou utilise des munitions interdites comme des bombes au phosphore et des mines anti-personnelles contre la population libanaise ... ^^

Re : La guerre, c'est comme la mode: ça s'en va... et ça revient.

Reply #26
L'armée israélienne pénètre dans le Liban Sud comme dans du beurre. Que le gouvernement libanais veule profiter des bombardements israéliens pour se débarasser du hezbollah, soit !! Mais je ne comprends pas que l'armée régulière libanaise laisse pénétrer impunément une armée étrangère dans son territoire. Les Libanais m'étonneront toujours par leur peu d'empressement à se défendre. Même un nain face à un géant va tenter de lui mordre la cheville avant de se faire écraser, mais pas les Libanais.

Seul le hezbollah défend ce peuple et c'est ce qui fera que jamais les Libanais ne se débarasseront d'eux , car le hezbollah est leur véritable armée visiblement. C'est triste
Un brave Africain au plus rusé capitaine qui fut jamais.
"Tu sais vaincre; mais tu ne sais pas user de ta victoire: Rome, que tu tenais, t'échappe; et le destin ennemi t'a ôté tantôt le moyen, tantôt la pensée de la prendre."

Re : La guerre, c'est comme la mode: ça s'en va... et ça revient.

Reply #27
Même un nain face à un géant va tenter de lui mordre la cheville avant de se faire écraser, mais pas les Libanais.


Disons que actuellement, tout le monde fait comme si Israël n'était pas en guerr contre le Liban, mais uniquement contre le Hezbollah. Si l'armée Libanaise attaque l'armée Israëlienne, le Liban se fera imédiatement accuser de soutenir les terroristes, ce qui motiverait des frappes encore plus terribles sur les civils libanais. D'autre part, il faut savoir que l'armée libanaise est peu de chose, même face au Hezbollah, en particulier au niveau équipement.

Ceci dit, à force de pénétrer au Liban, Israël va quasiment "contraindre" la Syrie à y revenir. Car Damas n'acceptera jamais qu'Israël occupe une partie importante du Liban, qui est depuis toujours sa zone d'influence. Et à ce moment-là, ça risque de devenir sévèrement critique dans le coin, car si Israël défait l'armée syrienne, l'avenir, même le plus sombre devient difficile à prévoir.

Quote
Seul le hezbollah défend ce peuple et c'est ce qui fera que jamais les Libanais ne se débarasseront d'eux , car le hezbollah est leur véritable armée visiblement. C'est triste


Le Hezbollah est un mouvement de guerria, comme tant d'autres. Même si ses moyens sont plus importants. Il bénéfice du soutien des populations dans les zones qu'il contrôle, et c'est ce qui le rend très solide. C'est ce même phénomène d'implantation qui fait que  les occidentaux perdent pied petit à petit en Afganistan, et en Irak. Ce n'est pas un phénomène nouveau. Ce n'est pas récent non plus, puisque les  américains ont perdu la guerre du Vietnam aussi en partie à cause d'une résistance qui sait pourquoi elle se bat (en général son indépendence, ou sa liberté), fortement implantée dans la population, et donc capable de maîtriser le terrain.

Donc, Israël ne réussira pas à déloger le Hezbollah par les armes. Au contraire, ils vont certainement provoquer son renforcement. Est-ce ce qu'ils veulent pour ensuite faire basculer toute la région dans la guerre en s'en prenant à la Syrie et à l'Iran pour masquer leur propre impuissance? C'est ce que je fini par me demander... :lac:

Re : La guerre, c'est comme la mode: ça s'en va... et ça revient.

Reply #28
Ceci dit, à force de pénétrer au Liban, Israël va quasiment "contraindre" la Syrie à y revenir. Car Damas n'acceptera jamais qu'Israël occupe une partie importante du Liban, qui est depuis toujours sa zone d'influence. Et à ce moment-là, ça risque de devenir sévèrement critique dans le coin, car si Israël défait l'armée syrienne, l'avenir, même le plus sombre devient difficile à prévoir.


Ah ? Ils avaient pas menacé d'intervenir si l'armée Israelienne entrait en Iran ?
Stupid snake ! You won't be having Jesus Christ Lizard today, will you ? Shame on you ! :o

Re : La guerre, c'est comme la mode: ça s'en va... et ça revient.

Reply #29
L'armée israélienne entrer en Iran ?  :wacko:
Un brave Africain au plus rusé capitaine qui fut jamais.
"Tu sais vaincre; mais tu ne sais pas user de ta victoire: Rome, que tu tenais, t'échappe; et le destin ennemi t'a ôté tantôt le moyen, tantôt la pensée de la prendre."