Secret of Mana Le remaster m'a l'air bien pourrave (il y a qu'à voir les reviews : "Plutôt positives" pour une légende comme Mana, ça sent l'embrouille). Là aussi, je ne peux que le conseiller sous un vieux émulateur Snes cela dit, même si Chrono Trigger lui est supérieur en tout points (mais bon, là on compare Goku et Vegeta, pas Goku et Yamcha )
En effet, je l'avais acheté en sortie car j'étais passé à côté de la première édition. C'était... Compliqué... Je l'ai abandonné en me retrouvant dans une sauvegarde bloquante de laquelle je n'ai jamais réussi à me dépêtrer.
On n'a pas fini d'avoir une actu politique très riche au moins. Ca va pas cesser de ruer dans les brancards.
"Marty, nous sommes revenus en 1994, Barnier est ministre de l'environnement. Donnons lui les informations de l'état de la planète dans 30 ans afin de lui permettre de sauver la donne".
Soit tu fais semblant de ne pas comprendre ce que j'écris, soit tu me prends ouvertement pour un con. Est-ce que tu réalises au moins que tu te contredit dans ton discours et me prête un propos que je n'ai jamais eu? A ta décharge, c'est un peu facile pour moi d'asséner des choses sans apporter les éléments qui puissent au minimum faciliter la compréhension. C'est facile d'arriver en mode "je sais, prenez le pour acquis". Mais je n'aime pas me sentir méprisé et rabaissé gratuitement. Je vais donc me contenter de répondre très sommairement aux questions du départ et ignorer le reste pour ne pas perdre plus de temps.
Même actuellement avec tous les systèmes de mesure qui existent, sur plein de sujet, je me garderait de dire que telle ou telle opinion ou pratique est majoritaire tant les biais de perception peuvent être forts.
Il faudra me dire où est la tautologie. C'est absurde de réduire mon raisonnement à ce niveau basique.
Être "de son temps" , c'est suivre une norme majoritaire. Il y a eu des végétariens tout au monde de l'histoire, l'humanité n'est pour autant pas végétarienne. Partir du principe que des personnes ont une démarche entreprenariale à une époque donnée ne désengage pas pour autant la norme majoritairement admise. En l'espèce, par exemple, le XIXe est une période où la domination masculine bat son plein. Il est donc logique d'y voir des groupes féministes.
Cette période est celle qui a vu par exemple dans le monde équestre des femmes entrée reconnues comme écuyeres de talent... Dans les cirques qui étaient rarement le lieu de la domination sociale reconnue (cf. le conflit Aure-Baucher)
Autre exemple, sans être occidental, Jigoro Kano était "de son temps", au sens où il avait parfaitement compris les rouages occidentaux et que, ce faisant, il inventa le judo et participa à sa façon à l'entrée du Japon dans le bal des nations.
Je précise que tout ceci est pétri de raccourcis qui nécessiteraient des références que je vous réserve au besoin.
"Masterclass", comme dit la génération z. 'Nuff said, pour parler comme ce salaud de Stan Lee (à qui on doit quand même 50% du bronze age marvel).
Autre exemple, très dans l'air du temps. On parle pas mal de Coubertin en l' encensant. En tant que sociologue, je marque souvent la nuance liée à sa farouche mysoginie et son racisme enraciné. Mais il était un homme de son temps, pas bien différent de ses contemporains.
Je n'ai pas d'affinités personnelles avec le "wokisme" au sens de ce que cette production est: un qualificatif porté par des personnes qui ne s'en revendiquent pas. On m'a d'ailleurs traité de wokiste par le passé . J'ai eu droit à un "OK boomer" sur Facebook, aussi. Ça doit équilibrer le karma, j'imagine (cette expression est le nouveau "j'ai pas d'argument élaboré pour te bâcher alors je vais dire/écrire ça").
Les sciences humaines replacent l'église au milieu du village, sans parti pris, sans passion, objectivement. Ce qu'en font les gens peut parfois dépasser cette recherche d'objectivité. Mais l'étiquetage demeure d'un côté comme de l'autre et témoigne des durcissement des positions de chacun.
Il est vrai que le message manque de sources. Je ne peux qu'être d'accord. Cela étant l'auteur est, entre autres, sociologue. On peut lui accorder, a priori, un background théorique et conceptuel.
Enfin, l'idée était d'apporter du grain au moulin du débat. C'est réussi.
Cela dit, il est vrai que le qualificatif est rarement le fait des acteurs eux-mêmes, et les simplifications du réel sont toujours suspectes.
Les "wokistes" ne sont ni plus ni moins que des entrepreneurs de morale (Becker, 1985). A ce titre et comme chacun d'entre eux, il s'agit d'user de stratégies afin de faire basculer la norme des autres dans celle des entrepreneurs. Pour ce faire, les usages sont multiples, légalistes, philosophiques, etc.
Pour une compréhension du concept et la démonstration de son usage dans les milieux que j'analyse, je mets en lien cet article dorénavant gratos:
MCL, "dieu" sait que je suis loin d'être le parangon de la dimension compétitive du sport et de la représentation qu'en donnent les médias.
Il n'en reste pas moins que sans preuve de l'existence de quelque chose, ce quelque chose n'existe pas, scientifiquement et juridiquement parlant.
Quant à ceux du peloton qui rigolent, c'est sans doute jaune: soit qu'ils ne se dopent pas, soit qu'ils se dopent moins efficacement. Partant, le dopage fait partie de l'activité, que ce soit acté et que le plus chargé l'emporte.
On en a fini avec tour de france (qui cette année est allé, d'une certaine manière, de Meloni à Ciotti) qui a permis de bien mesurer la beauté du sport avec certains coureur avancent plus vite qu'Amstrong ou Pantani, mais qui bien sûr roulent à l'eau claire, même qu'ils y sont tombé dedans quand ils étaient petits. On va donc pouvoir passer à l'essentiel: les JO qui doivent nous mener jusqu'à la fin septembre avec les médias indépendantsmaisquisontpartenairesofficielsdel'évènement qui vont nous en servir matin, midi et soir, que ce soit en apéritif, en entrée, en plat chaud, en fromage, dessert, café et pousse-café, pendant la sieste, en prime-time… Comme ça c'est programmé depuis des années, qu'il y a tout le pognon des sponsors qui est en jeu, autant dire que le reste n'aura guère d'importance.
Au risque d'être hautement désagréable, ce passage fait vraiment "café du commerce".
Le dopage dans le cyclisme semble endémique. Mais rien n'est démontré. Y a-t-il dopage quand on n'est pas en mesure d'en apporter la preuve ? Ce sport est sans doute l'un des plus surveillés à ce jour. Il est à un niveau de technologie jamais atteint. Soit il y a dopage et il faut accepter que le sport se fait avec, et avec un temps d'avance sur le dépistage, soit il n'y en a pas et c'est un coureur exceptionnel. On en a vu d'autres dans d'autres disciplines sans que cela n'emeuve personne.
Quant aux JO... Ma foi, c'est ainsi que cela fonctionne tous les quatre ans, les sponsors mettent un "pognon de dingue" dans une grand messe quasi nécessaire puisque c'est l'affrontement sans les armes.
Personne, dans tous les cas, ne force quiconque à regarder ces événements sportifs...
Néanmoins, et bien sûr que je vais écrire cela : il y a un biais gigantesque qui tient au fait de prendre tel quel le travail de Faury pour en faire une lecture de l'ensemble du vote RN sur l'ensemble du territoire quand son enquête, ethnographique et clinique, est faite dans un territoire ultra spécifique comme le sud est de la France.
Je suis à peu près convaincu que l'auteur ne monte pas à ce point en généralité et s'il le fait, je suppose que c'est avec des pincettes. Mais la lecture seule permettra d'en faire une idée. Et la présentation que tu nous proposes montre bien que le rapport à la racialité est bien plus subtil que ça et recoupe, j'en suis navré, un peu de ce que je disais: les bascules racialisées sont, à lire le texte que tu nous proposes, une conséquence plutôt qu'une cause: "Les ressorts du vote Rassemblement National sont ainsi expliqués à partir de l’environnement social au sein duquel il s’inscrit." "Par « ressorts racistes », il faut entendre non des comportements ou représentations individuelles, mais bien un processus d’assignation conduisant des membres du groupe majoritaire, notamment des membres appartenant aux classes populaires ou aux classes moyennes fragilisées, se sentant menacés dans leur intégration à ce groupe, à instaurer une relation sociale asymétrique permettant de minoriser les « autres » (« musulmans », « arabes », « turcs » principalement)."
Ce passage, que je rajoute après coup, revient à ce que je dis : "Si l’on se restreint à l’espace national, ce n’est pas tant l’opposition entre RN du Sud et RN du Nord, dont le vote serait plus enraciné dans des enjeux sociaux (Faury souligne les limites de ce qui pourrait apparaître comme une objection à sa thèse), mais les différentes modalités d’imbrication des motifs sociaux et xénophobes du vote RN selon les lieux et les groupes sociaux dont la prise en compte inviterait à prolonger son approche".
Enfin bref, c'est un sujet qui mérite débat et discussion, en effet.
Je voulais demander au site lectures d'en faire la recension, mais elle est déjà en cours. Du coup, j'ai demandé de faire celle du dernier Lizet (aucun rapport). Je le récupérerai autrement pour m'en faire une idée plus élaborée que de me baser sur le compte rendu de la vie des idées (pourtant déjà assez précis).
PS: une des erreurs commise par la gauche depuis bien longtemps est, à mon avis, de ne pas prendre la question de l'immigration au sérieux. Ce faisant, elle laisse le champ libre à la droite et l'extrême droite qui peuvent dire et faire ce qu'ils entendent, sans jamais avoir de politique adverse pour leur répondre.
Je pense que considérer que le RN est le parti des racistes est très mal lire la situation actuelle. Je ne nie pas que le RN soit un parti de racistes. Il se trouve que ceux qui votent pour eux ne le sont probablement pas nécessairement.