Vos derniers jeux testés !

tinou

Re : Vos derniers je…
« Réponse #1065, le 10 Juillet 2021 à 05:26 »
Coffee Talk

Une petite pépite de jeu narratif, où l’on incarne un barrista en charge de faire toutes sortes de cafés pour les clients. On écoute leur histoire au fil des jours qui passent dans une Seattle pluvieuse. Pixel art, ambiance cosy au rdvs. C’est mignon et fait passer le temps agréablement.

The Pathless

La dernière création de Giant Squid, le studio fondé par les créateurs de Abzû, Journey, Flower, … Visuellement et techniquement plus ambitieux que ses prédécesseurs, The Pathless offre un plongeon dans un monde ouvert superbe, que l’on parcourt en glissant sur les prés en tirant à l’arc, ou alors accroché à son aigle pour des séquences de planeur vertigineuses. C’est un monde ouvert mais vraiment très épuré, sans map ni objectifs indiqués à suivre, ni quêtes fedex. Donc une vraie revisite du genre, avec un design lisse, coloré très chouette. Les séquences avec les boss sont un peu répétitives , mais en une quinzaine d’heures on arrive à compléter le jeu à 100%. Le jeu m’a semblé passer un peu inaperçu en fin d’année dernière, je ne peux que le recommander.

L.A. Cops

Comme je le disais plus haut, si vous aimez les ambiances cartoon, les flics américains dépeints dans les films des années 70 avec grosses lunettes, pattes aux oreilles, les donuts, les gobelets de café, c’est le jeu parfait pour vous. Sur 8 niveaux plus 5 de bonus, on doit en tandem zigouiller tous les truands. Avec une endurance de merde, et des flingues pas terribles au début. Le jeu peut sembler difficile quand on commence, mais très vite on pige que l’IA est très basique, et on arrive à passer. On gagne des points d’XP à répartir sur plusieurs postes pour gagner en compétence. On a le choix du tandem de flics à incarner au début de chaque mission, sachant qu’ils sont tous plus ou moins identiques une fois boostés à fond. Un bon moment, peut-être 5 heures pour tout faire à 100%.

Narita Boy

Que dire que dire… c’est sûr que dans la catégorie pixel art très retro, c’est à tomber, et vaut sans doute le coup juste pour cet aspect si vous le trouvez en promo par exemple. Après, autant l’histoire du créateur du jeu (les « memories » que l’on débloque dans certains lieux secrets - tous ne sont pas trouvables sans un guide je vous préviens) est super intéressante, autant le lore du jeu en lui même est imbitable et roboratif au possible. Je l’ai fini sans m’y intéresser, et c’est peut-être ce qu’il y a de mieux à faire. Un jeu relativement facile à platiner mais certains trophées sont impossibles une fois trop loin dans le jeu. Si vous voulez éviter un playthrough supplémentaire, regardez un guide. Bref, une semi-déception quand même. J’en attendais trop.






"Honey badger don't care"

tinou

Re : Vos derniers je…
« Réponse #1066, le 30 Août 2021 à 03:50 »Modifié le 30 Août 2021 à 04:00
One Night Stand

Jeu narratif à l'ambiance colorée pastel. C'est très simple : on se réveille en charmante compagnie et la suite... on doit dialoguer avec cette partenaire d'un soir, comprendre ce qu'il s'est passé, partir (ou pas), dans quelles conditions, etc. En 5-10 min on finit l'aventure, et on peut recommencer en faisant d'autres choix. On débloque ainsi une fin différente, parmi une quatorzaine je crois en tout. Sympathique.


Journey of the Broken Circle

Un jeu de plateforme où l'on incarne un cercle incomplet ou cassé (dont il manque un coin). On parcourt le monde à la recherche de ce coin manquant ou tout autre objet qui pourrait faire le job à la place. On acquiert ainsi d'autres possibilités de se mouvoir. Le jeu se finit relativement rapidement, et pour le complétiste en vous, il y a quelques champignons à aller chercher, et 2 niveaux bonus à débloquer et compléter, dont un est clairement odieux (mais je n'en dis pas plus). Je dirais 6-7 heures pour en voir le bout à 100%.


WW2K Battle Grounds

Je me suis surpris à prendre ce jeu de catch, distribué gratuitement en juillet aux abonnés PS+. C'est plutôt rigolo, avec des personnages en SD, des coups et combinaisons de coups exagérées et super pouvoirs over the top. On distribue donc des mandales, des Irish whip, on grimpe sur les cordes, on sort du ring, on prend une chaise ou une guitare pour taper l'adversaire... les possibilités sont infinies ou presque. Un mode campagne permet de gagner des crédits pour débloquer des compétences, monter en niveau. Les lutteurs se répartissent par profil : les voltigeurs (Mysterio et cie), les brawlers, les power house (genre Big show, Undertaker, etc.), etc. On s'aperçoit que ce monde du catch finalement n'évolue guère, on retrouve toujours les mêmes lutteurs depuis les 90-2000... Genre on retrouve Bret Hart, Brock Lesnar, Yokozuna, Hulk Hogan, Eddie Guerrero, Batista, Randy Savage, etc. C’est nostalgique. On peut aussi jouer avec beaucoup de personnages féminins (je dirais qu’il y a bien 1/3 de persos féminins). Les commentaires des consultants américains sont savoureux, on retrouve l’ambiance WWE, c’est sûr. Au final on passe un bon moment, mais c'est quand même vite limité en termes de combat. Le trophée le plus compliqué est un Royal Rumble à remporter contre 30 adversaires. Cela reste faisable, je vous rassure. Il y a un mode où l’on peut customiser un personnage et le faire progresser, je n’ai pas encore exploré tout ça à fond.


Drowning

Jeu narratif où l'on arpente un chemin en lisant des textes sur une histoire scolaire qui tourne mal. Plusieurs fins possibles là aussi suivant les embranchements que l'on prend. Ce n'est pas inintéressant, mais par contre techniquement c'est daté.


Black the Fall

J'avais chroniqué Inside précédemment, ce jeu s'en rapproche mais reste un poil en deçà cependant. On incarne un ouvrier essayant de s'enfuir dans une uchronie dépeignant une Roumanie communiste où Ceausescu serait parti en roue libre ultra nationaliste... on fait face à des machines, des puzzles, des gardes. Le moindre écart ou la moindre erreur est fatale et on doit recommencer la séquence. C'est politiquement marqué j'ai trouvé (au début et à la fin par exemple). Surtout on ressent bien cette atmosphère de terreur qui règne sur le monde que l'on parcourt, c'est en cela un peu différent de Inside où je trouve que c'était plus angoissant / claustro qu'effrayant. Un jeu indé intriguant, pas fou techniquement, mais qui a une vraie patte artistique j'ai trouvé. Les puzzles sont relativement simples, ce qui fait qu’on a comme pour Inside cette sensation de dérouler une bande de paysages industriels improbables sans jamais trop s’arrêter, monde parcouru en 2D de gauche à droite, simplement. Mais comme dans Inside, on y trouve parfois des cachettes : là une église, ici un grand-père dans une cave avec un poste de télévision piraté lui rapportant les nouvelles du vrai monde, etc.


Inner Space

Difficile de décrire ce jeu d’exploration où l'on incarne une sorte de petit engin volant évoluant à l'intérieur d'une succession de mondes sphériques clôts. Je pense qu'initialement le jeu était destiné à être utilisé avec des casques de réalité virtuelle. Outre des reliefs parfois charnus et des structures artificielles à l’architecture quelconque, les mondes en question comportent des mers ou lacs dans lesquels on peut plonger. Mais évidemment suivant notre position précise dans cette boule close, l'action de plonger pourra provoquer des surprises car la gravité ne s’exerce pas forcément vers là où on regarde... c'est difficile à décrire, et je ne sais pas trop si c'est un jeu que je vous recommanderais finalement. Il y a quelques collectibles à amasser (une petite trentaine, rien de fou). L'histoire est un peu râtée je trouve, très absconse (on doit réveiller des demi dieux pour leur faire faire je ne sais quoi en lien avec « les mémoires du monde de l’Inverse »...). Le développeur s’appelle PolyKnight Games et c’est leur premier jeu.


Downhill Lonely Mountain

Et donc pour conclure cette salve de logs, je finis sur ce petit jeu fort réussi de descente de montagne en VTT. Le principe est simple : sur 5 montagnes en tout, on a 4 parcours à descendre, une première fois en mode découverte, puis ensuite des challenges sont à relever : descendre en dessous d’un certain chrono, ou en n’excédant pas un certain nombre de chutes, ou bien un mix des deux. Ensuite vient le mode nuit, plus compliqué avec la petite lampe du vélo, mais avec moins de challenges à accomplir (3 par parcours). J’ai apprécié le moteur physique, assez subtil, permettant une gestion réaliste des obstacles. Les parcours sont variés, comportent pléthore de raccourcis, que l’on ne pourra pas prendre avec tous les vélos d’ailleurs (on débloque différentes montures au fur et à mesure que l’on rempli des challenges). Bref il y a plusieurs choses à tester, et le tout est évidemment généreusement environné online, avec leaderboards, et quantité de stats checkpoint par checkpoint. Les 5 montagnes sont très différentes les unes des autres : alpages suisses, Sierra Nevada vertigineuse, Appalaches automnales, Rocheuses canadiennes, et enfin l’Islande (cette 5ème montagne est en DLC) avec ses larges à-pics, ses couleurs vertes et noires volcaniques intenses, ses macareux, et j’en passe. Avec pour bande sonore non pas de musique trépidante, mais simplement les bruits de la montagne, les oiseaux, le vent, les rivières, le froissement des feuilles, les dérapages du vélo sur des textures caillouteuses et terreuses, les cliquetis des pignons… Enormissime, enivrant, très reposant. Une vraie « pause fraîcheur » (pour faire une référence à cette nouvelle règle footballistique post-anthropocène) dans la moiteur des soirées tokyoïtes. Les trophées viennent naturellement avec le degré d’avancement (vélos débloqués et utilisés, couleurs et accoutrements débloqués, type de gamelles expérimentées, etc.), mais il y en a quand même pour une trentaine d’heures je pense (je vérifierai dans mes stats).

J’ai maintenant commencé Spider-Man (avec un tiret entre Spider et Man comme rappelé dans la première séquence de jeu) et je le trouve déjà fort réussi visuellement, en net décalage par rapport à cette liste de (relatifs) « petits jeux de l’été » que je viens de vous détailler. 
"Honey badger don't care"

tinou

Re : Vos derniers je…
« Réponse #1067, le 20 Octobre 2021 à 03:25 »Modifié le 20 Octobre 2021 à 03:47
On est à la mi-automne, voici un log des jeux complétés depuis septembre:

On commence par le seul triple A de la liste : Spider-Man

Le jeune et truculent Ryo dans ces colonnes avait bien raison : quel divertissement de haute volée ! :w00t2: techniquement superbe, la retranscription de New York est de très bonne facture (bien plus que le finalement très vide Seattle de InFamous Second Son chroniqué précédemment), et on prend un vrai plaisir à se ballader entre les gratte-ciels au moyen de jets de toiles spammés à tout va. Tellement plaisant, que pour une fois dans un open world, jamais je n'ai eu envie d'utiliser le métro (déplacement rapide). Le scénario est classique et fait intervenir quelques méchants connus de l'univers de l'homme-araignée. Visuellement les personnages sont bien modélisés (sauf Peter Parker qui a vraiment une tronche très bizarre), et le jeu des acteurs est bon. Le système de combat est inspiré fortement de celui des Batman Arkham de la génération précédente, avec plus de gadgets et globalement plus de nervosité. Certaines séquences de combat à plusieurs vagues présentent un niveau de challenge intéressant. J'ai pu faire tous les DLC, et complété le jeu une deuxième fois en NG+ en difficulté maximale (ce qui n'est guère difficile en fait). Un bon moment, qui occupe en tout une bonne trentaire d'heures je pense, il y a un nombre assez élevé de collectibles et défis divers. Je vais laisser passer un peu de temps avant de me lancer dans la suite, Spider-Man Miles Morales

Titan Chaser

Jeu indé, développé par une seule personne, techniquement très daté, mais pas si inintéressant sur ce qu'il propose de faire : accompagner des titans égarés dans une région brumeuse, la nuit, à l'aide d'une voiture pas de toute première jeunesse... C'est très low cost (les dialogues sont déclamés en mode "élève de CE1 qui lit sans prendre en compte la ponctuation”). En tout je dirais 4 heures pour en faire le tour et faire popper tous les trophées

Gorogoa

Puzzle game assez unique où l'on doit faire glisser et réagencer des vignettes et leur intérieur pour faire avancer un personnage en quête de 5 fruits mystérieux. Je n'en dis pas plus, c'est très méta, très réussi et publié par l'incontournable Annapurna Interactives, qui est décidemment l'éditeur du plus grand nombre de jeux auxquels j'ai joué ces dernières années j'ai l'impression.

Last Stop

Jeu narratif anglais, avec un scénario SF réussi proposant de suivre 3 personnages et storyline sur 6 chapitres, dans une ambiance  urbaine anglaise fort réussie. C'est assez inégal, car autant le scénario tient la route, autant la mise en scène est très variable et inégale d'un chapitre à l'autre. Techniquement ce n'est pas fou, certains visages sont trop lisses et basiques, par contre on a quand même parfois de jolis plans visuuellement. La musique et globalement la bande son est de haute volée par contre. Un peu court (6 heures) mais je retiens au final plus de positif, même si au contraire d'un The Walking Dead, on a quand même moins de contrôle sur l'histoire, et il n'y a pas d'embranchements, ni rien de ce genre. On déroule l'histoire, mais elle est bonne.

Hoa

Jeu de plateforme visuellement formidable : c'est du pur Ghibli miyazakien et on en prend plein les yeux. Par contre c'est très facile, et court (j'ai du mettre 2 heures pour le finir, trophées inclus). Un studio vietnamien est à l'origine de cet ovni, avec une bande son de l'orchestre philarmonique de Prague. Plutôt qualitay de ce point de vue là.

The Pedestrian

Autre puzzle/platform game original, où l'on doit faire avancer un personnage de panneau de signalisation dans une succession de décors composés d'un ou plusieurs panneaux à réagencer pour faire progresser le parcours... J'ai du mettre 4 heures pour en venir à bout. Le tout dernier niveau est vraiment méta, j'ai un peu lutté. C'est très élégant, instinctif, mais parfois retors.

Lydia
Très court jeu indé où l'on suit une petite fille traumatisée par sa famille. Une courte fable sur l'alcoolisme et ses ravages. 1 heure max pour en voir le bout.

One Eyed Kutkh

Une histoire un peu enfantine imagée plutôt réussie, mais on en fait très vite le tour.

"Honey badger don't care"

Battou

Re : Vos derniers je…
« Réponse #1068, le 21 Octobre 2021 à 09:40 »
J'ai pour ma part commencé Streets of Rage 4 avant les vacances et suis d'accord à 200 % avec ta review. Au niveau gameplay je trouve juste un peu dommage qu'ils n'aient pas cherché à intégrer des parades ou des esquives. La seule défense consiste au final à attaquer avec des spéciaux ou des projections...
Stupid snake ! You won't be having Jesus Christ Lizard today, will you ? Shame on you ! :o

Ryô

Re : Vos derniers je…
« Réponse #1069, le 21 Octobre 2021 à 17:18 »
D'accord pour SoR4!

J'ai fini Hyrule Warriors et je me dis que, potentiellement, ce serait un bon début pour un BOTW2!

Et j'ai rattaqué Skyward Sword sur Switch!
On est tous le con de quelqu'un d'autre

Un appendice ne sert pas forcément à rien. Chez moi, TOUS les appendices servent  :classe:


Mise a jour du blog le 27/12/06

tinou

Re : Vos derniers je…
« Réponse #1070, le 27 Décembre 2021 à 04:56 »Modifié le 27 Décembre 2021 à 10:25
Voici deux dernières salves de review pour clore 2021.

La première concerne les 4 derniers jeux indie / low key / Libé / zadistes auxquels j'ai pu jouer dans l'année 2021.

Alvéole

Une... expérience? Le jeu est très conceptuel, il consiste à courir tel un hamster dans une roue, en sautant de temps à autre un obstacle. Suivant nos choix de sauter ou non suivant une combinaison à trouver à l'aide des indices visuels autour, on débloque différents clichés photographiques sensés raconter un bout d'histoire... Le prix est très modique, et vraiment le gameplay est très limité mais pas inintéressant.

Kona

Un polar fantastique prenant place dans le nord du Québec, en 1970, développé par le studio canadien Parabole. L'immersion est totale et l'ambiance très réussie. Le jeu n'a pas un budget dément mais on sent tout de même un certain soin apporté à la réalisation, au visual design, au lore. Une très bonne surprise pour moi, qui rappelle par moment The Vanishing of Ethan Carter. Je n'en dit pas plus et vous laisse l'image du titre très énigmatique pour vous allécher. Les trophées ne sont pas bien compliqués, mais demandent une exploration poussée des endroits visités. On se perd parfois dans le blizzard, c'est un peu obligatoire. La musique lugubre fait alors son effet pour vous glacer littéralement, avec des jump scares lupins en option.

Dear Esther

Encore une expérience "jeu d'auteur" d'envergure, ce walking simulator construit initialement comme un mode de Half Life 2 me semble t-il, propose ici une exploration en profondeur d'une des îles Hebrides. Au cours du cheminement, on découvre au travers de quelques dizaines de dialogues intérieurs très bien joués le pourquoi du comment on se retrouve ici. Sans qu’on ne sache vraiment si c’est bien la réalité que l’on vit, ou bien une allégorie du Purgatoire. Le jeu était je crois sorti initialement sur la génération précédente de console, et ici la version PS4 Pro a tous les curseurs poussés au max, et c'est assez saisissant. Je recommande un deuxième walkthrough avec la director's cut et les commentaires du staff : les deux développeurs, et la compositrice, vraiment intéressants. Les trophées sont simples, une dizaine en tout. Ils s'obtiennent dans le prolongement de l'expérience de jeu, le plus compliqué consistant à trouver 5 urnes funéraires...

Burly Men at Sea

Dernière expérience indie de l'année, ce petit jeu narratif est un conte, une sorte d'Odyssée à embranchement multiples (une dizaine de fins possibles de mémoire). On incarne trois marins très barbus et très costauds. Peu de moyen, et donc la réalisation va au plus simple visuellement, ce n'est pas déplaisant pour autant. Pour un prix modique on peut s'y amuser une ou deux soirées, au-delà par contre... Le jeu a eu des récompenses je crois. Ça reste quand même d’un intérêt limité je trouve.

Voilà pour ces derniers jeux indépendo-zadisto-gauchistes.

Je reviendrai d’ici le 31 décembre, avec cette fois-ci ce que vous attendez tous j’en suis certain, à savoir les derniers gros jeux AAA voire AAAA / budgets de hipsters rentiers Apple ProMax Huarache Turbo / Bourgeois dubaïote en string Balenciaga / LREM / Premiers de Cordée / le Figaro Mag testés par bibi.



"Honey badger don't care"

tinou

Re : Vos derniers je…
« Réponse #1071, le 31 Décembre 2021 à 09:49 »Modifié le 31 Décembre 2021 à 10:39
Et donc, pour conclure en beauté 2021 :

Detroit Become Human

Plus tôt dans l’année, j’avais pu explorer le magnifique Beyond Two Souls que j’avais trouvé extrêmement qualitatif, et je m’étais promis de prendre le Quantic Dream de la PS4 à savoir donc ce Detroit Become Human avant la fin de l’année. Et ce fut un plaisir de tous les instants, une histoire et une narration encore mieux maitrisée, de l’acting (l’acteur Jesse Williams connu pour Grey’s Anatomy est par exemple très bon) au top niveau, et une réalisation technique AAAA de grand luxe, très aboutie et qui en met plein les yeux. Facilement dans le top 10 des plus beaux jeux graphiquement sur PS4. Le scénario est une sorte d’anticipation, on est dans les années 2030, le réchauffement climatique fait son œuvre, et une start up gauchiste a disrupté voilà quelques années le monde de la robotique, en produisant des androids plus vrais que nature pour assister les humains dans leur tâches quotidiennes, ou pour les boulots physiques. Non sans conséquences sociales (taux de chômage à près de 40%) que le jeu n’oublie pas d’aborder. Jusqu’au moment où une sorte de bug fait prendre conscience à certains androids de leur être (on parle de deviant). On contrôle donc 3 androids qui vont évoluer suivant différents embranchements scénaristiques, avec donc un nombre possible de dénouements assez dingue dans l’absolu, même si globalement le scénario se développe autour de quelques grands axes validés lors de quelques moments clés. Voire toutes les fins n’est pas un objectif (par exemple, pas de trophée associé par exemple) d’ailleurs, mais je me suis surpris à revenir essayer d’autres choix. Un des trois personnages peut par exemple mourir très tôt dans l’aventure, un autre aura vraiment plusieurs évolutions possibles suivant qu’il arrive à développer ou non une affinité avec son partenaire d’enquête, enfin un troisième évoluera entre un destin messianique pacifiste, et une autre facette plus impitoyable. Entre autre originalité, on a une simulation de manifestation par exemple, illustrant par ailleurs le caractère français des scénaristes. Vraiment bon, les trophées sont faciles mais peuvent prendre du temps ou plusieurs parties de walkthrough donc je vous recommanderai de suivre un guide pour optimiser. J’ai dû passer peut-être 25 heures sur le titre en tout sans avoir l’impression de perdre mon temps. En mode backseat gamer l’aspect cinématographique peut aussi convaincre votre moitié de regarder.
 
Control

Ce nouveau titre de Remedy (le premier depuis Alan Wake) a développé une grosse hype. J’avais justement fait Alan Wake en 2010, que j’avais aimé mais j’y avais trouvé quelques défauts : expressions, synchronisation labiale, réalisation technique parfois très belle, parfois juste très bof voire bancale. Du coup j’ai pris du recul par rapport aux critiques absolument dithyrambiques de l’époque. Remedy reste un petit studio artisanal et il avait laissé une trace indélébile dans la tête des joueurs au début des années 2000 avec la série des Max Payne, auxquels je n’ai jamais joué. Avec le recul je me demande si finalement pour Alan Wake, les critiques ne sont pas restés dans le laudatif absolu, en souvenir de Max Payne justement. Alors qu’en réalité Remedy est un petit studio aux moyens limités (et ça se ressent), et sur ce titre Alan Wake, trop ambitieux par rapport aux moyens, et donc non sans défaut. Je vous la fais courte, mais du coup pour ce Control j’avais un peu peur d’être déçu de la même façon… C’est pour cela que j’ai tant tardé avant de lancer le titre (je l’avais obtenu gratuitement avec les jeux fournis mensuellement par le PS+). Et bien…. Ce fut le cas ! En toute honnêteté, mon impression première après l’avoir fini fut : plus jamais je ne ferai un jeu Remedy, tant j’ai trouvé tout inégal. L’univers et les décors fourmillent de bonnes idées avec cet immense immeuble aux dimensions soviétiques dans lequel on va se perdre 1000 fois… Mais n’évite pas l’écueil de la répétition (il faut aimer les bureaux). L’histoire mélangeant monde presque réel, et fantastique avec plans astrals et notions de dimensions s’intercroisant sont absolument im-bi-tables. Les personnages évidemment raconte ce qu’ils peuvent, mais tout est dans le désordre, suppose que l’on sait plein de chose à priori, et très mélangé, et ce n’est pas les deux centaines et quelques de collectibles qui vont aider à remettre de l’ordre là-dedans. C’est très prétentieux, ça peut évoquer le côté Dharma Initiative de Lost. Certains critiques ont évoqué une ambiance Lynchesque simplement parce qu’ils n’avaient rien compris comme moi je pense… Visuellement les visages sont très uncanny, surtout celui de l’héroïne. C’est peut-être pour cela qu’il y a tant de close up sur les yeux seulement. Visuellement on ne peut pas dire que c’est moche au niveau modélisation et textures mais ce n’est pas non plus dingue, à cause principalement de cet écueil sur les visages j’ai trouvé. Les éclairages et jeux de lumières sont réussis, sans plus, de même que le design sonore.  Les combats sont par contre très dynamiques, c’est là sans doute le point fort du titre. On dispose d’un pouvoir de télékynésie (launch) assez balèse, et les environnements sont tous destructibles, avec un rendu réaliste assez saisissant. Le launch est vraiment GOAT, surtout si on choisit de booster cette capacité en premier. Les armes à feu sont plus quelconques (même s’il s’agit de modifications subastrales d’une seule arme de base en fait). On a un arbre de compétences que l’on acquiert au fil du jeu, et on a un peu de loot à faire pour ajuster certains paramètres. Classique. Le jeu est rempli de missions secondaires très dispensables (je les ai toutes faites pour les trophées obviously), et les DLC permettent de prolonger l’expérience : l’un en offrant un étage supplémentaire à explorer (et il est long) qui permet d’en apprendre un peu plus sur l’histoire (enfin… ce que vous en comprendrez), et l’autre fait des liens très intéressants avec Alan Wake, confirmant ainsi que les deux univers sont connectés (on parle de Remedy Connected Universe), avec quelques cinématiques et idées de mises en scène très réussies. Les tophées sont relativement simple, je n’en garde pas en mémoire de plus compliqués que d’autres (un ou deux sont vraiment longs par contre). Au final : déception. Déception car franchement après avoir fait le dernier Quantic Dream, Tomb Raider, les derniers Uncharted, God of War, Hellblade ou même A Plague Tale, on ne peut que constater que c’est un cran en-dessous techniquement (visages). Est-ce que cela reste fun à jouer : oui, les gunfights sont excellents, et on a un sentiment de liberté incroyable. Mais c’est vite répétitif. Et l’histoire me parait inutilement confuse, même si l’univers n’est pas inintéressant. Il faut aimer les grands intérieurs. Et les temps de chargement sont quand même très longs, à chaque échec… Tout boucler m’a tout de même pris une grosse trentaine d’heure je pense.

 
The Last of Us part II

Et enfin… Je me l’avais mis de côté, je voulais le faire en tout dernier une fois le catalogue de tous les gros jeux majeurs de la PS4 fini, un peu comme je l’avais fait avec le premier opus sur la PS3. Mais force est de constater que j’ai encore quelques titres à clore (the Last Guardian par exemple) l’an prochain avant de passer à autre chose, et j’ai profiter d’une absence de 1 mois de ma compagne et du plus petit en novembre décembre pour me lancer sur le titre en mode optimal à savoir : grandes sessions de 3h de jeux le soir une fois l’ainé resté avec mois couché, jeu au casque, écran géant. C’était le moment ou jamais si je puis dire. Et alors mes amis, mais quelle claque… Je ne sais vraiment pas par où commencer. Déjà oui c’est le plus beau jeu de la PS4 (je ne pense pas qu’il en sortira d’autres de cette envergure), avec Red Dead Redemption 2. Les visages sont incroyablement expressifs, c’est du très grand art, très réaliste, bluffant. Les décors (Seattle en version Extranimals, le Wyoming en mode Notre-Dame-des-Landes, entre autres) sont éblouissants. Les éclairages, les rayons du soleil, la météo, tout cela est juste incroyable. Les musiques de Santaolalla sont un peu plus en retrait que sur le premier opus, mais toujours là, et la guitare sèche occupe une place centrale dans le jeu d’ailleurs. L’environnement sonore est très efficace, surlignant les moments de tension avec brio. Mais ce jeu va bien au-delà du simple contrôle technique si je puis dire. L’histoire secoue comme jamais, on nous fait faire des choses qui vraiment, interrogent, vont choquer le joueur. Le jeu est en outre gargantuesque dans son mode histoire (évitez de vous spoiler sur le jeu vous n’en serez que plus agréablement surpris comme ce fut le cas pour moi – pour info j’ai dû mettre une grosse trentaine d’heure pour finir le mode histoire, et je n’ai pas eu de difficulté majeure si je puis dire, à part quelques die and retry) et du coup prends le temps de développer un univers cohérent. Plusieurs factions co-existent et interagissent entre elles et avec le joueur et c’est tout con mais du coup quand on tue un autre humain, ce n’est vraiment pas quelque chose d’aussi insignifiant que dans Uncharted (dissonance ludique). Les hurlements de douleur ou autre sont vraiment choquants parfois (c’est un jeu hyper violent, je pense que certaines personnes peuvent vraiment ne pas s’y accommoder). Battou a déjà relevé ça, mais chacun des PNJ ont une identité propre et, quand dans une scène je choisis d’en étrangler un et que plus tard un autre PNJ découvre le cadavre, il va dire un truc du style « fuck, they got XXX » avec un prénom donc, et c’est tout con mais ça change tout, ça personnifie vraiment les autres. Je dis ça aussi car, on est pas du tout obligé de tuer pour avancer, on peut lentement s’échapper en discrétion (c’est parfois compliqué mais c’est possible). En mode Hard (j’ai commencé par ce mode), ce n’est pas si simple, les ressources sont limitées et le jeu fait toujours en sorte que tu dépenses très rapidement les 3 cartouches que tu viens de trouver sur la prochaine vague d’ennemis. Du point de vue gameplay pur effectivement on peut dire que la formule n’a pas beaucoup évolué depuis le premier opus, avec tout de même un changement significatif concernant la liberté conférée pour aborder chaque situation, et le fait que l’on peut vraiment faire des choses de façon très seamless, sans pause “sac à dos”, si on trouve les bons éléments sur le chemin (ça arrive). Je vous recommande de commencer en hard ou en surivor, pour avoir un challenge équilibré (le côté réaliste veut que les ressources soient rares fatalement). Je suis en train de finir le mode grounded avec permadeath by chapter, c’est un peu du masochisme parfois, mais ça se fait, justement parce que le jeu permet cette multitude de choix pour aborder chaque situation.
Cela n’a pas été trop dit mais le jeu a une richesse de menus et de paramètres à régler en tout genre qui fait que chaque joueur va pouvoir s’y retrouver au niveau accessibilité : les déficients visuels, auditifs… c’est la première fois que je vois une telle prise en compte du handicap dans un jeu.

Au final : évidemment que le jeu est à faire, mais il faut pouvoir s’accrocher car le niveau d’intensité de l’histoire et des actions qu’on nous fait faire sont sans équivoque : œil pour œil, dent pour dent. Une spirale dont on ne sort jamais indemne.

(cliquez pour montrer/cacher)
Je n’ai par exemple pas forcément compris pourquoi Ellie repart vers Santa Barbara sur demande de Tommy quand elle est dans sa uber-ferme avec Dina après la confrontation face à Abby à Seattle, surtout que ce même Tommy estimait à la fin du Seattle Day 3 qu’Abby pouvait s’en tirer vu qu’ils avaient liquidé pas mal de ses potos déjà…

Bilan 2021 personnel :
Meilleur jeu indépendant joué : Lonely Mountains: Downhill. J’y retourne d’ailleurs avec plaisir, les développeurs ayant sorti un DLC gratuit pour les fêtes.

Meilleur jeu gros budget joué : The Last of Us part II. Bien sûr je n’oublie pas Detroit: Become Human ou Horizon Zero Dawn, ou bien encore le très chouette Spider-Man, chacun dans leur genre, mais ça ne dépasse pas pour moi ce tour de force de Naughty Dog.

Pour 2022 : finir les quelques trophées restant sur Lonely Mountains, SOR4. Etre beaucoup plus sélectif sur les jeux indés. Je l’ai déjà dit l’an dernier, mais cela devient une vraie urgence maintenant. Donc pour l’instant je ne vois guère que 12 Minutes dans mon viseur, avec peut-être Jett: the Far Shore, Art of Rally (de la même équipe que Absolute Drift), The Forgotten City, Minutes of Island, …  Mais il y aura aussi quelques jeux narratifs je pense : Twin Mirror, : Life is Strange True Colors par exemple suscitent ma curiosité.
Parmi les jeux à gros budget , The Last Guardian est dans le radar immédiat, dans ma to do list depuis bien trop longtemps. Plus tard (et en particulier si les critiques sont bonnes) je me laisserai tenter par Horizon Forbidden West et Elden Ring (on verra si j’ai le temps), et puis peut-être aussi Spider-Man Miles Morales. Si j’ai le temps, je ferai aussi Death Stranding et Ghost of Tsuhima, voire Days Gone.

Enfin je fais une digression mais force est de constater que sur cette génération 512 bits, le nombre de personnages principaux féminins incarnés dans des jeux majeurs /AAA sont en majorité très nette, en tout cas dans ce que j’ai pu jouer : Control, the Last of Us part II, Rise of the Tomb Raider, Shadow of the Tomb Raider, Hellblade, Horizon Zero Dawn, Uncharted Lost Legacy, Beyond Two Soul, A Plague Tale, 1/3 de Detroit Become Human. Même Spider-Man nous fait incarner MJ sur certains chapitres… J’en compte seulement 6 côté masculin dont 3 titres auxquels je n’ai pas joué: God of War, Red Dead Redemption 2, Ghost of Tsuhima, Uncharted 4, Death Stranding, et, peut-être dans une moindre mesure, Days Gone. Evidemment je n’inclus que les gros jeux dits « majeurs », ne sortant pas à un rythme disons annuel (pas de Call Of, de Assassin’s Creed, etc.). Bien sûr qu’au global, les personnages féminins sont sous-représentés, mais tout de même je ne peux que noter un net progrès.

"Honey badger don't care"

kgeg

Re : Vos derniers je…
« Réponse #1072, le 31 Décembre 2021 à 10:20 »
Moi j'ai commencé Street of rage 4 sur switch.

Voilà voyez mon retard en terme d'actu jeux vidéos :mdr: ( je crois que pire que moi c'est Damien )
Vous n'avez aucune passion.

Stupid snake ! You won't be having Jesus Christ Lizard today, will you ? Shame on you ! :o