J'hesitais avec la section informatique. Mais j'ai décidé de basculer ici.
Suite à cette article du monde :Citation L'ére numerique est là et la litterature commence à faire son petit trou. Apres la musique et la vidéo voici les livres. Mais vous, vous en pensez quoi de cette révolution qui est en cours ?
Pour ma part je pense que le livre ne connaitra pas le fiasco de l'industrie du disque. Je m'exprime pour le livre en géneral incluant les BDs, les romans, les essais et autres receuils. Pourquoi je penses que le livre echappera à tout çà ? C'est simple déjà il y a l'objet en lui même, le livre est nomade. On a besoin de rien on se proméne avec on se pose et on lit. Il joue l'office direct de porte vers un autre monde. Chose qu'une tablette n'apporte. Meme si cette derniere est une évolution technologique elle n'a pas le meme cachet qu'un livre relié. Aucun contact rien. On est sur un écran tout simplement. Certes ca peut paraitre minime mais le fait d'avoir le contact avec le papier aide beaucoup.
Ensuite on a la possiblité de faire vivre le livre en s'y attardant en y laissant des notes et des post it. Ou meme à marquer certains chapitre ou paragraphes car l'écriture nous aura émus.
Et puis tout simple dis moi ce que tu lis et je dirais qui tu es. Dans la rue en attendant le bus dans une gare ou dans un aeroport combien de personnes j'ai rencontrés avec un livre lors de mes moments d'attentes.
Et encore je ne parle pas des conseils des libraires et autre bouquinistes qui nous transmettent leurs passions des mots tout comme les farfouillages dans les bibliothéques ou on tombe sur des pépites. Des romans que lisaient nos parents ou grand parents. Les bibliothéque rose ou verte. Livre que mon pere et ma mere ont lu quand ils avaient 8-12 ans. Et bien 20 ans apres j'ai redecouvert leurs classiques.
Bref la tablette c'est bien pour les jounaux et les articles, la presse en générale. Mais pour les bon romans rien ne vaut le support papier.
Suite à cette article du monde :
Une lueur d'espoir point à l'horizon pour tous les acteurs de l'éco-système de l'écrit (auteurs,
éditeurs, distributeurs et libraires). "Le livre ne devrait pas connaître de scénario catastrophe similaire à celui de l'industrie musicale", écrivent Patrick Béhar et Laurent Colombani, tous les deux consultants au sein du cabinet de conseil en stratégie Bain & Company, dans une étude intitulée "Les écrits à l'heure du numérique". Cette étude a été rendue publique, samedi 6 novembre, dans le cadre du 3e Forum d'Avignon, qui a choisi comme thème, cette année : "Nouveaux accès, nouveaux usages à l'ère numérique : la culture pour chacun ?"
Il faut, au préalable, souligner que cette étude n'a été menée qu'auprès de 3 000 lecteurs dans six pays (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni et Corée du Sud), soit un échantillon de 500 personnes en moyenne par pays, ce qui reste modeste. Mais les conclusions tirées par les deux analystes de Bain & Company sont des plus éclairantes pour les principaux acteurs de l'industrie du livre. Trois d'entre elles méritent d'être développées.
Au premier chef, les deux spécialistes estiment que "toutes les conditions sont aujourd'hui réunies pour que les lecteurs effectuent leur virage numérique". Ils prédisent que d'ici à l'horizon 2015, entre 15 % et 20 % des lecteurs auront adopté comme support pour lire les tablettes multimédias, du genre iPad ou les liseuses, du type Kindle. La tablette multifonctions qui s'adresse à un plus large public et la liseuse se démocratisent enfin. La première devrait occuper entre deux tiers et trois quarts du marché, la seconde, qui s'adresse plus aux 20 % de la population qui lisent le plus, conservera entre un tiers et un quart du marché. Mais loin de se cannibaliser, ces deux supports seraient mêmes complémentaires. Le principal effet du lancement de l'iPad, la tablette d'Apple, a été de contraindre Amazon à diviser par deux le prix de vente de son Kindle.
MM. Béhar et Colombani notent que les Etats-Unis, les pays asiatiques et, dans une certaine mesure, le Royaume-Uni vont basculer plus vite dans le numérique (autour de 20 %) tandis que l'Allemagne et la France, qui conservent un réseau très dense d'acteurs qui vendent des livres (librairies, maisons de la presse, grandes surfaces...), vont évoluer plus lentement vers le numérique (15 % du marché en 2015).
A QUI VA PROFITER LA RÉVOLUTION NUMÉRIQUE ?
Les deux auteurs de l'étude constatent que la migration vers le numérique s'accompagne d'un regain d'intérêt pour la lecture. En clair, le passage du papier à la Toile ne se fait pas à part égale, mais entraîne une création de valeur. Plus de 40 % des lecteurs équipés de support numérique déclarent lire plus qu'auparavant. Deuxième bonne nouvelle, la majorité des consommateurs se disent prêts à payer pour les books. "En ce qui concerne la musique, le numérique est entré sur le marché par le piratage, pour le livre, le passage se fait par la boutique en ligne", résume Laurent Colombani.
Par ailleurs, livre numérique et livre physique devraient encore coexister pendant plusieurs années, car le principal frein (cité par 41 % des gens interrogés) à l'achat d'ebooks est l'attachement à l'expérience du papier. Objet nomade par excellence, le livre a aussi une odeur. Le lecteur aime le feuilleter, le caresser, le ranger dans sa bibliothèque. Ce comportement n'est pas réservé aux seniors, mais concerne aussi les trentenaires.
La troisième et dernière conclusion forte de cette étude porte sur le rôle des éditeurs (ou des agents aux Etats-Unis). Le passage au numérique nécessite une plus grande valeur ajoutée, de l'imagination et de la création de la part des acteurs du livre. C'est à cette aune-là que cette profession préservera son avenir. Pour des pans entiers de l'édition, de la jeunesse au pratique, le numérique devrait transformer les livres en permettant notamment plus d'interactivité. Le livre numérique homothétique (entre le papier et la Toile) ne concerne presque que la littérature et une partie des sciences humaines. Aux éditeurs de créer une offre légale, attractive et payante qui sera différente du support papier.
De fait "l'apparente stabilité du marché littéraire pourrait bientôt cacher une révolution silencieuse", estiment les deux analystes : le numérique pourrait à l'avenir représenter entre 20 et 28 % des profits de cette industrie. En raison de la migration vers le numérique, des bouleversements importants sont aussi à attendre du côté des réseaux de distribution physique, essentiellement la librairie, de leur densité, voire de la nature même de ces réseaux.
Pour ma part je pense que le livre ne connaitra pas le fiasco de l'industrie du disque. Je m'exprime pour le livre en géneral incluant les BDs, les romans, les essais et autres receuils. Pourquoi je penses que le livre echappera à tout çà ? C'est simple déjà il y a l'objet en lui même, le livre est nomade. On a besoin de rien on se proméne avec on se pose et on lit. Il joue l'office direct de porte vers un autre monde. Chose qu'une tablette n'apporte. Meme si cette derniere est une évolution technologique elle n'a pas le meme cachet qu'un livre relié. Aucun contact rien. On est sur un écran tout simplement. Certes ca peut paraitre minime mais le fait d'avoir le contact avec le papier aide beaucoup.
Ensuite on a la possiblité de faire vivre le livre en s'y attardant en y laissant des notes et des post it. Ou meme à marquer certains chapitre ou paragraphes car l'écriture nous aura émus.
Et puis tout simple dis moi ce que tu lis et je dirais qui tu es. Dans la rue en attendant le bus dans une gare ou dans un aeroport combien de personnes j'ai rencontrés avec un livre lors de mes moments d'attentes.
Et encore je ne parle pas des conseils des libraires et autre bouquinistes qui nous transmettent leurs passions des mots tout comme les farfouillages dans les bibliothéques ou on tombe sur des pépites. Des romans que lisaient nos parents ou grand parents. Les bibliothéque rose ou verte. Livre que mon pere et ma mere ont lu quand ils avaient 8-12 ans. Et bien 20 ans apres j'ai redecouvert leurs classiques.
Bref la tablette c'est bien pour les jounaux et les articles, la presse en générale. Mais pour les bon romans rien ne vaut le support papier.