En fait, le prix du pétrole dépend de deux choses:
La première dépendance est celle qui a le plus fort impact. Quand la macro-économie se porte bien, les besoins augmentent. Si dans le même temps, les capacités de production ne suivent pas, il y a hausse. Comme on sort d'une période de 20 ans de pétrole pas cher, les producteurs ont peu investi dans leur outil de production pendant ce temps (augmenter les capacités de production aurait mené à une baisse encore plus marqué des prix). Augmenter la production devient donc plus difficile, car il faut compenser les deux décénies de sous-investissement à tous les niveaux (extraction, transport, raffinage, distribution). Sachant que dans le même temps, les ressouces en pétrole diminuent, et pour répondre à la demande on se met à exploiter des gisement avec un moins bon rendement, ou une huile plus difficile à raffiner, ce qui renchérie les coûts, et donc se répercute sur le prix. Cependant, si les données macro-économiques se dégradent, les besoins en pétrole pourraient baisser significativement et les prix pourraient même éventuellement s'effondrer en cas de décrochement brutal de l'économie, car l'industrie de production se retrouverait à nouveau en excédant par rapport à la demande.
La deuxième dépendence se lit bien quand on voit l'évolution du cours du dollar US par rapport aux autres monnaies. Le dollar, globalement, baisse ce qui indique certainement que la banque centrale mène une politique de dévaluation latente. Comme le cours du pétrole est libéllé en dollar, en admettant que la production et la demande restent constantes, dans ce contexte, il augmenterait automatiquement.
Bref, je ne pense finalement pas que le prix du baril de brut soit taant lié aux quantités de pétrole qui restent dans la terre… Sachant qu'on ne dispose à ce jour d'aucune donnée fiable pour les estimer. ;)
- De la demande par rapport aux capacités de production. Donnée qui est intimement liée à l'activité économique,
- De la santé du dollar en tant que monnaie
La première dépendance est celle qui a le plus fort impact. Quand la macro-économie se porte bien, les besoins augmentent. Si dans le même temps, les capacités de production ne suivent pas, il y a hausse. Comme on sort d'une période de 20 ans de pétrole pas cher, les producteurs ont peu investi dans leur outil de production pendant ce temps (augmenter les capacités de production aurait mené à une baisse encore plus marqué des prix). Augmenter la production devient donc plus difficile, car il faut compenser les deux décénies de sous-investissement à tous les niveaux (extraction, transport, raffinage, distribution). Sachant que dans le même temps, les ressouces en pétrole diminuent, et pour répondre à la demande on se met à exploiter des gisement avec un moins bon rendement, ou une huile plus difficile à raffiner, ce qui renchérie les coûts, et donc se répercute sur le prix. Cependant, si les données macro-économiques se dégradent, les besoins en pétrole pourraient baisser significativement et les prix pourraient même éventuellement s'effondrer en cas de décrochement brutal de l'économie, car l'industrie de production se retrouverait à nouveau en excédant par rapport à la demande.
La deuxième dépendence se lit bien quand on voit l'évolution du cours du dollar US par rapport aux autres monnaies. Le dollar, globalement, baisse ce qui indique certainement que la banque centrale mène une politique de dévaluation latente. Comme le cours du pétrole est libéllé en dollar, en admettant que la production et la demande restent constantes, dans ce contexte, il augmenterait automatiquement.
Bref, je ne pense finalement pas que le prix du baril de brut soit taant lié aux quantités de pétrole qui restent dans la terre… Sachant qu'on ne dispose à ce jour d'aucune donnée fiable pour les estimer. ;)