La densité de ses programmes tient autant qu'à celle des nuages dans le ciel.
Les éléments de langage de son programme tiennent avant tout à cibler les deçus du PS et particulièrement les fonctionnaires. Il aurait tort de se priver, je suis bien d'accord car, et nous en faisons parti, on peut dire qu'on a autant morflé sous la droite que sous la présidence Hollande. Cependant, quand on aligne les propositions (hausse de salaires, embauches) avec les financements... Cela devient de suite compliqué.
Parler de lutte contre la fraude fiscale des riches, moi je suis pour. Mais comme tout ce qui est de Mélanchon, c'est totalement déconnecté du contexte mondial. Si Mélanchon pense qu'il va réussir à faire disparaître, parce qu'il est Mélanchon, les paradis fiscaux et les systèmes permettant l'évasion fiscale, le calcul de niche... Dans un contexte où notre économie est extrèmement ouverte. Non mais vous rêvez éveillés.
J'attends d'un candidat qu'il commence par la base. Au lieu de dire "on va taper sur les riches et ils vont cracher les 80 Mds que l'on mérite" ... Sans véritablement faire la différence entre ceux qui jouent le jeu (fiscal, social, sociétal...) et ceux qui ne jouent pas le jeu... Je veux qu'on commence à travailler sur l'essentiel : comment l'Etat peut-il faire respecter ses frontières et ses lois à tous ses habitants sans pour autant se transformer en isolat post-communiste... Ou à l'inverse post-protecto-fasciste. Sans faire fuir ses cerveaux, ses richesses, sa créativité, son investissement, son dynamisme...
Je n'attends pas d'un candidat qu'il projette de gouverner par ordonnances (youppi la démocratie) ou de proposer une série de référendums (youppi le populisme). J'attends que son projet parte de l'état initial et pas qu'il casse tout parce qu'il prétend que tout va mal en France. Tout va mal en France parce que lui, crétin en puissance, et d'autres crétins en puissance, ne font que souffler des invectives sur telle ou telle catégorie de la société et les responsabiliser d'une situation qui n'est finalement désespérée parce qu'à force de manipuler la population, celle-ci est vraiment persuadée de vivre une fin de monde, un déclin, un recul de pouvoir d'achat...
Bien sûr il ne s'agit pas de dire qu'il ne faut rien faire, que tout va bien. La réforme territoriale est une gabégie qui accentue le sentiment que les confins sont délaissés. La réforme du collège va avoir l'inverse de l'effet prétendu. Là n'est pas le propos. Mais je suis désolé, je repousse autant ceux qui considèrent que les sans emplois sont des assistés que ceux qui considèrent que les riches patrons sont des vampires. C'est la même logique, l'un n'est pas plus sain que l'autre. Mélanchon ne vaut pas mieux que Wauquiez. Ils sont aussi absorbés par la volonté de taper sur ceux qui ne sont pas potentiellement de leur électorat. Doctrine ? Foutaises. Si les profs étaient majoritairement de droite et moins de 800.000, vous croyez franchement que Mélanchon parlerait de nettement augmenter leurs salaires ?
Et arrêtez de réduire l'importance du ton employé. Comme sur ce que je disais au sujet de Juppé et Fillon, un comportement, un discours, une position morale, ça compte. Quand on insulte, réprimande toute personne ayant critiqué avec des arguments (à tort ou à raison), ce que fait Mélanchon sans discontinuer, principalement au sujet des media, on est pas digne de prétendre de gouverner un pays dont les sensibilités sont très loin de se rapprocher de Mélanchon, potentiel champion d'une gauche détruite.
La capacité de se faire entendre, de respecter la critique, de respecter les autres est quelque chose qui supplante la conviction même. Ce n'est pas du théâtre, ce n'est pas un jeu, c'est important. Or lui, comme Marine Le Pen d'ailleurs, fonctionne en vase clos. Entre soi. Jamais face à l'épreuve du désaccord. Jamais à l'épreuve du factuel, du réel, de l'exercice.
Ca vous botte ?
Ben tant mieux hein, peut-être aurez-vous le reste des Français avec vous.
Pour revenir à Juppé/Fillon, n'en déplaise mais je n'ai pas attendu les résultats de la primaire pour observer la collusion du second avec Sens Commun et sa conception de l'Histoire et de l'Enseignement. Je n'ai pas attendu le mois de novembre lire les reproches faits à Juppé sur sa proximité avec Tareq Oubrou.
Je ne reprends pas les arguments de ses copains. Pour ceux qui m'ont sur Facebook, je les invite par exemple à constater que le 31 août, j'avais déjà remarqué que Fillon n'était plus le gentil Séguiniste prétendu.
De toutes façons, ne me faîtes pas dire ce que je n'ai pas dit. Juppé ne me fait pas rêver du tout.
Les éléments de langage de son programme tiennent avant tout à cibler les deçus du PS et particulièrement les fonctionnaires. Il aurait tort de se priver, je suis bien d'accord car, et nous en faisons parti, on peut dire qu'on a autant morflé sous la droite que sous la présidence Hollande. Cependant, quand on aligne les propositions (hausse de salaires, embauches) avec les financements... Cela devient de suite compliqué.
Parler de lutte contre la fraude fiscale des riches, moi je suis pour. Mais comme tout ce qui est de Mélanchon, c'est totalement déconnecté du contexte mondial. Si Mélanchon pense qu'il va réussir à faire disparaître, parce qu'il est Mélanchon, les paradis fiscaux et les systèmes permettant l'évasion fiscale, le calcul de niche... Dans un contexte où notre économie est extrèmement ouverte. Non mais vous rêvez éveillés.
J'attends d'un candidat qu'il commence par la base. Au lieu de dire "on va taper sur les riches et ils vont cracher les 80 Mds que l'on mérite" ... Sans véritablement faire la différence entre ceux qui jouent le jeu (fiscal, social, sociétal...) et ceux qui ne jouent pas le jeu... Je veux qu'on commence à travailler sur l'essentiel : comment l'Etat peut-il faire respecter ses frontières et ses lois à tous ses habitants sans pour autant se transformer en isolat post-communiste... Ou à l'inverse post-protecto-fasciste. Sans faire fuir ses cerveaux, ses richesses, sa créativité, son investissement, son dynamisme...
Je n'attends pas d'un candidat qu'il projette de gouverner par ordonnances (youppi la démocratie) ou de proposer une série de référendums (youppi le populisme). J'attends que son projet parte de l'état initial et pas qu'il casse tout parce qu'il prétend que tout va mal en France. Tout va mal en France parce que lui, crétin en puissance, et d'autres crétins en puissance, ne font que souffler des invectives sur telle ou telle catégorie de la société et les responsabiliser d'une situation qui n'est finalement désespérée parce qu'à force de manipuler la population, celle-ci est vraiment persuadée de vivre une fin de monde, un déclin, un recul de pouvoir d'achat...
Bien sûr il ne s'agit pas de dire qu'il ne faut rien faire, que tout va bien. La réforme territoriale est une gabégie qui accentue le sentiment que les confins sont délaissés. La réforme du collège va avoir l'inverse de l'effet prétendu. Là n'est pas le propos. Mais je suis désolé, je repousse autant ceux qui considèrent que les sans emplois sont des assistés que ceux qui considèrent que les riches patrons sont des vampires. C'est la même logique, l'un n'est pas plus sain que l'autre. Mélanchon ne vaut pas mieux que Wauquiez. Ils sont aussi absorbés par la volonté de taper sur ceux qui ne sont pas potentiellement de leur électorat. Doctrine ? Foutaises. Si les profs étaient majoritairement de droite et moins de 800.000, vous croyez franchement que Mélanchon parlerait de nettement augmenter leurs salaires ?
Et arrêtez de réduire l'importance du ton employé. Comme sur ce que je disais au sujet de Juppé et Fillon, un comportement, un discours, une position morale, ça compte. Quand on insulte, réprimande toute personne ayant critiqué avec des arguments (à tort ou à raison), ce que fait Mélanchon sans discontinuer, principalement au sujet des media, on est pas digne de prétendre de gouverner un pays dont les sensibilités sont très loin de se rapprocher de Mélanchon, potentiel champion d'une gauche détruite.
La capacité de se faire entendre, de respecter la critique, de respecter les autres est quelque chose qui supplante la conviction même. Ce n'est pas du théâtre, ce n'est pas un jeu, c'est important. Or lui, comme Marine Le Pen d'ailleurs, fonctionne en vase clos. Entre soi. Jamais face à l'épreuve du désaccord. Jamais à l'épreuve du factuel, du réel, de l'exercice.
Ca vous botte ?
Ben tant mieux hein, peut-être aurez-vous le reste des Français avec vous.
Pour revenir à Juppé/Fillon, n'en déplaise mais je n'ai pas attendu les résultats de la primaire pour observer la collusion du second avec Sens Commun et sa conception de l'Histoire et de l'Enseignement. Je n'ai pas attendu le mois de novembre lire les reproches faits à Juppé sur sa proximité avec Tareq Oubrou.
Je ne reprends pas les arguments de ses copains. Pour ceux qui m'ont sur Facebook, je les invite par exemple à constater que le 31 août, j'avais déjà remarqué que Fillon n'était plus le gentil Séguiniste prétendu.
De toutes façons, ne me faîtes pas dire ce que je n'ai pas dit. Juppé ne me fait pas rêver du tout.