Re: Sôten no Ken ~Fist of the blue sky~
Répondre #102 –
Hara exagère tout. Les mecs sont basés comme des taureaux, et les femmes : gros seins, taille de guêpe, gros derrière.
Je ne trouve ça pas plus mal en fait.
C'est un nouveau système dans l'animation japonaise. Maintenant outre les "directeurs de l'animation" sur chaque épisode, on a aussi un "directeur général de l'animation" qui contrôle un peut chaque épisode.
Il faut savoir que l'équipe de Sôten no Ken est très jeune, Yoshitaka Tsubata (chara-designer et directeur "général" de l'animation) est un grand fan de la série. Les beaux plans que tu vois, ils sont de lui.
Ce système permet d'avoir des épisodes plus homogènes. Sinon, il participerait uniquement à un épisode tout les 7/8, et donc fatalement le reste sera en déça.
Sinon, qu'est-ce que tu as trouvé de "pas très fluide" ? Moi, mise à part les coups de pieds de Kenshirô sur Ling-Wang que j'ai trouvé d'un ridicule...( ), le reste était très bon.
Honnêtement, j'ai pas envie qu'on me prenne pour un fanboy qui veux défendre sa série, c'est totalement faux. Parlez-moi de Shin-Hokuto no Ken et je vous jure que je serai le premier à cracher dessus !
Mais là, je ne vois pas... Est-ce que les gens serait plus exigent après le Raoh den ? (Redescendez sur terre! C'est un film avec un budget monstre !). On parle de série TV là.
Pour le moment oui. Il y a eut quelques rajouts au début. Certains rajouts pourris d'ailleurs, notamment dans l'épisode 5 que je viens de traduire. Genre Kenshirô arrive à Shanghaï, le type est en Chine, donc avec des Chinois (logiquement).
Il plante son doigt dans la tête d'un baraki et lui dis "Niichinsura". L'autre con lui répond "Ca veut dire quoi?", et il lui répond "Omae ha mou Shindeiru" (En japonais, "tu es déja mort")....
Non, le manga devient de moins en moins violent. D'ailleurs, Hara a fait des mangas encore plus gore que HNK dans les années 90... Vous n'avez rien vu.
Bon, je met ici la traduction de Xavière dans le commentaire de Hara sur le tome 6:
Alors qu'une guerre Sino-Japonaise se profilait à l'horizon, des événements aujourd'hui inimaginables se produisaient dans le Shanghaï de 1935. C'était probablement une époque un peu comme la notre au sens où ça "sentait la poudre". A l'époque de Hokuto no Ken, j'ai pu dessiner des scènes d'une vioence extrême. Dans le monde actuel, la situation s'est tellement aggravée que j'ai maintenant beaucoup de mal à dessiner des scènes de massacres gore.
Tetsuo Hara et Nobuhiko Horie (sont producteur depuis HNK) ont fait partie d'un mouvement "anti guerre" pour l'Irak. Ils ont été présent à de nombreuses reprises durant les manifestations pacifistes à Tôkyô. C'est surtout à ça que Tetsuo Hara fait allusion. On voit d'ailleurs un certains clin d'oeil à cette situation dans le début du Raoh den.