Le second op de Golden Wind (Traitor's Requiem) te donne des ailes pendant ta séance de Devil Press.

Le problème d'Asgard, c'est que ça aurait pu être game-over pour les gentils dès le début si Hilda et ses copains avaient eu le bon sens d'y aller à fond dès le début plutôt que d'enchainer les "un contre un". C'est certes un poncif de la série, mais pour la saga Sanctuaire il y'avait au moins la justification protocolaire de traverser les maisons  une à une. Mais oui, quand même, niveau ambiance, personnages et style, c'est quand même sans égal.

Eh ben moi j'ai presque fini God of War (4?):

On a quitté notre brave Kratos avec un trou dans le bide, au grand dam’ d’Athéna bien deg’ que son plan de conquête de l’Olympe s’acheva ainsi. J’étais donc impatient de savoir comment il s’est retrouvé à Mirdgard avec (nouvelle) femme et (nouvel) enfant….

Hélas, et c’est la première frustration du jeu, on ne le sait jamais. Quelques pièces de puzzle concernant son épouse nordique sont distillées pendant l’aventure et la révélation finale laisse entendre que tout sera dévoilé au moins lors de la prochaine aventure qui aura lieu, vraisemblablement, sur PS5. 
On se retrouve donc avec Kratos et Atreus qui parcourent Midgard dans le but d’honorer la dernière volonté  de la défunte Faye. Sur leur route, se dresse Baldur, Crossfiteur (barbu aux pecs tatoués)  un peu bougon, je pense, d’avoir manqué sa qualif’ aux Games et semble blâmer sa Mère pour cela (sans doute lui a-t-elle imposé régime Vegan qui a limité ses perfs’, ça n’est pas bien clair). Et c’est tout ? Oui, deuxième frustration, c’est tout.
Le reste du Panthéon Asgardien, ce sera surement pour le prochain numéro (on tease déjà Thor dont les fils ont été au préalable passés à tabac par nos soins).
J’ai donc eu l’impression d’avoir joué à un très gros prologue à cette aventure nordique et ai donc un gout d’un peu trop peu (un peu comme Arkham Asylum, à l’époque).

God of War n’est pas pour autant un mauvais jeu, bien au contraire. Il faut une sacré dose de culot pour réinventer une franchise qui a été une référence dans son genre et le processus de « LastofUsication » a été plus que réussie. La prise en main est un peu déroutante au début mais on fait vite le deuil de nos sacro-saints « carré-carré-triangle » compte tenu de l’importance du lancer et de l’intégration d’Atreus. Ce brave bonhomme un peu gauche et hésitant au début devient vite un allié indispensable à mesure qu’il gagne en compétence. Et c’est d’autant plus gratifiant quand c’est lui donne le dernier coup à un boss pendant qu’on campe à l’autre bout de l’arène pour ne pas y rester. Malgré ces changements cela reste du God of War avec sa dose de combats furieux. 

Ayant fait le jeu, à l’instar des autres épisodes, en Rx, la difficulté n’est pas, quand on s’y prend bien, insurmontable (à part les challenges du monde de la brume et celui des Valkyries qui font eux, un peu plus suer).

Autre nouveauté, c’est de laisser une grosse part d’exploration avec son lot de quêtes annexes dans le cadre d’un semi-open world avec leur lot d’énigmes et de dédales. Comme pas mal d’autres jeux, on discutera de l’intérêt (réel) de l’ensemble d’entre elles, pour ma part, je n’ai pas le temps (ni la patience) de les faire toutes. Reste que certaines sont quasiment indispensables afin de pouvoir faire améliorer équipements et techniques.
Malgré cet avis qui peut sembler mitigé, c’est un très bon jeu qui mérite pleinement son statut d’incontournable de la PS4.

Vivement le printemps et Last of Us 2 :w00t2:

Je ne pense pas qu'on puisse parler de power-up pour Star Platinum. J'ai l'impression qu'il avait déjà cette capacité et a commencé à l'exploiter qu'à partir du combat contre Dio / The World. (A un moment, Jotaro sort une remarque du type "On a le même type de Stand" quand il découvre The World). Après oui, c'est de toute évidence un Stand à la puissance (trop)  abusée. C'est pourquoi c'était vraiment intéressant de le voir autant galérer contre Killer Queen.

Jojo Golden Wind Episode 31 :
https://gfycat.com/costlysnappyimago-giorno-giovanna-people-blogs-7-page-muda
 :mdr2: :mdr2:
Cette violence innouie, cette folie complètement kitch :w00t2:

On prend effectivement du temps à entrer dans le sujet mais dès que Kira est introduit, ça prend une dimension fort sympathique. Et tout l'arc final autour du pouvoir "Bite the Dust" est vraiment passionnant. J’ai par contre trouvé un peu dommage (et lourd) tout le passage du Père qui se balade avec sa flèche à Stand pour en créer de nouveaux… je suis d’ailleurs moyennement convaincu par le concept (qui m’a l’air d’être encore d’actualité dans l’arc Golden Wind). Par contre, l’inventivité dont a fait preuve Araki concernant ces stands et leur pouvoir. Le concept du mangaka et Cendrillon, pour ne citer que ceux-là, sont terribles.
Avec Golden Wind, on part cette fois ci dans une histoire de Mafiosi. Là encore, réinvention complète. Tout le background autour de Giornio est plutôt bien vu, à voir quelle influence sa « partie Dio » aura sur lui sur le long terme ou si on se bornera au clin d’œil « Muda Muda Muda ». Le character design est par contre plutôt… particulier.

Stardust Crusaders !!

On peut trouver dommage que la structure de l'histoire est très répétitive et que Dio, teasé pendant 40 épisodes, n'entre réellement en action que dans les trois derniers mais... l'inventivité de chaque mini intrigue et la variété des badguys compensent largement... je veux dire, on passe d'une chasse sauvage entre Iggy et Pet Shop à une partie de F-Zero en moins de deux épisodes !
Il y'a jamais de grosbillisme (à part peut être le Star Platinum ex-machina à la fin) vu que tous les affrontements se font sur la stratégie, le bluff et l'exploitation des failles, ce qui était plus que bienvenu.

Bref, ce fut de la grosse balle ! J'ai envie de me refaire les OAVs avant de poursuivre sur les arcs suivants.