Je reviens donc de ce nouvel opus, que dire si ce n'est qu'en cet ete un peu morne cote cinema, le succes commercial de la chose soit evident. Hier avec sa majeste Kamen nous nous sommes refait le Begins...
Avant toute chose je precise que je ne suis pas un specialiste de l'univers Batman, ne le connaissant finalement qu'assez peu et essentiellement au travers de la serie anime diffuse jadis dans les Minikeums (eh ouais! :mdr: ). A part Begins, j'avais vu tout les autres films, mais bon, une seule fois (en gros) et a l'epoque. Le premier Batman avec Julien Lepers ne m'a vraiment pas du tout marque quand je l'ai decouvert au hasard d'une diffusion tele sans doute, au debut des 90s. En 1989 j'avais 7 ans. Le 2 m'aura plus marque grace au Pingouin et au cote poetique morbide pre-Edward Cissorhand du realisateur. Les 3 et 4 par contre, mieux vaut ne pas en parler. Mais plus que tout, je n'ai jamais ete admirateur de la galerie de psychopates qui constituent les ennemis de Batman. J'ai du mal avec les psychopates, j'ai du mal avec Burton, j'ai du mal avec les clowns, et c'est sans doute pour ca que les souvenirs du Joker de Nicholson si cher a certain ne m'ont jamais donne la trique, tout juste me souviens-je de son visage. Donc dans ce film, outre le Joker, ma meconaissance de l'univers fait que j'ai du louper des references, par exemple je me doute bien que le gros prisonniers sur le ferry a la fin est connu... Comme celui qui sort de la prison dans Begins, avec les cicatrices. Enfin bon je laisse le soin aux pros de m'expliquer.
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Au final, c'est - et de tres loin - le meilleur film Batman qu'il m'ait ete donne de voir.
Avant toute chose je precise que je ne suis pas un specialiste de l'univers Batman, ne le connaissant finalement qu'assez peu et essentiellement au travers de la serie anime diffuse jadis dans les Minikeums (eh ouais! :mdr: ). A part Begins, j'avais vu tout les autres films, mais bon, une seule fois (en gros) et a l'epoque. Le premier Batman avec Julien Lepers ne m'a vraiment pas du tout marque quand je l'ai decouvert au hasard d'une diffusion tele sans doute, au debut des 90s. En 1989 j'avais 7 ans. Le 2 m'aura plus marque grace au Pingouin et au cote poetique morbide pre-Edward Cissorhand du realisateur. Les 3 et 4 par contre, mieux vaut ne pas en parler. Mais plus que tout, je n'ai jamais ete admirateur de la galerie de psychopates qui constituent les ennemis de Batman. J'ai du mal avec les psychopates, j'ai du mal avec Burton, j'ai du mal avec les clowns, et c'est sans doute pour ca que les souvenirs du Joker de Nicholson si cher a certain ne m'ont jamais donne la trique, tout juste me souviens-je de son visage. Donc dans ce film, outre le Joker, ma meconaissance de l'univers fait que j'ai du louper des references, par exemple je me doute bien que le gros prisonniers sur le ferry a la fin est connu... Comme celui qui sort de la prison dans Begins, avec les cicatrices. Enfin bon je laisse le soin aux pros de m'expliquer.
Mais alors dans The Dark Knight, le Joker m'a vraiment foutu une enorme claquasse. Il est absolument fabuleux, quel travail et quelle presence a l'ecran, les autres acteurs, et Bale le premier, ont beaucoup moins d'existence. Surtout, le film garde un cote serieux-realiste, films de gangsters pas degueu du tout alors que l'on parle quand meme de types debiles deguises en Super Heros ou Super Villains avec un costume... Ici, sans atteindre les plans leches de Michael Mann (meme si les courses poursuites en voiture sont dans sa veine), on est quand meme en face d'un film qui en met vraiment plein la figure sur tout les plans :
- visuels : Gotham by night, poursuite en camion "Slaughter" , plans aeriens de Hong Kong sympathiques (Batman poseurs), maquillage ebourrifant (2-faces)
- sonores : rien que le bruit des pechons que distribue Wayne-Batman a ses ennemis fait sursauter - on a tres mal pour eux. Musique dans la lignee du premier film. James Newton Howard a collabore apparemment, mais sa patte ne s'entend guere...
- histoire a tiroir, bien longue comme je les aime, avec plusieurs de points de vue : Joker, Harvey Dent, Gordon, Batmam et Alfred, le Maire, etc.
- un casting de tres grand luxe : Eckhart (convaincant, realiste dans ce personnage improbable... j'adore), Bale, Freeman, Gyllenhal (rien a voir avec la performance minable de Katie Holmes), Oldman, l'innenarable Michael Caine (qui a vraiment des tres bons moments, un personnage clef), et evidemment Ledger en Joker completement timbre. Mais c'est pas tout puisque on a aussi le Richard de Lost dans le role du maire, le Thompson (le patron de Noah) de Heroes qui joue le role de l'heritier du mafieu italien du Begins, qui ont tout les deux des bons seconds roles, ... Hallucinant une telle brochette. Meme le role du debut du banquier est assure par une tete connue (William Fichtner, qu'on a vu dans Armageddon, Black Hawk Down et tellement d'autres blcokbusters estivaux)!
Mais alors le Joker... non vraiment pour moi il outclass tout les autres tellement il est fantastique, tellement il est incroyable. Le jeu de ledger est detaille, j'ai tout adore, les mimiques, les petits bruits de bouches, la langue, le jeu de main, le cote personnage barraque (quand meme les plans de dos montrent qu'il a des epaules) et le cote frele (son deguisement dont je ne dirais rien dans la scene de l'hopital). Le cote fou, a la fenetre, sur la route... La camera va vraiment dans son jeu puisque lors des oppositions avec Batman par exemple, ce dernier a droit a des plans fixes, larges, stables, comme pour marquer le cote rassurant du heros, la ou Joker a droit a une camera a l'epaule oscillante, dont on dirait qu'elle ne sait pas ce que son sujet va faire, imprevisible. Qui le perd meme parfois hors champs. La premiere "plaisanterie" (I am gonna make this pencil disappear.) en est l'exemple parfait de la demonstration du haut degre chaotique, nevrose, psychopate et complexe du personnage.
Pour le reste, j'ai note des faux raccord (premiere scene Bale - Caine, scenes Joker-Batman de l'interrogatoire...), des beaux plans aeriens de Hong Kong (Bank of China building power) mais qui aurait pu encore etre mieux. Voir Batman evoluer hors de Gotham-qui-le-definit fait tout de meme plaisir (a l'instar du Begins ou notre heros nous fait profiter des magnifiques payages d'Islande). Gotham n'est pas si "characterisee" qu'avant. Wayne n'habite plus dans son manoir, ni meme au sommet de son immeuble. Surprenant. Mais c'est tant mieux au final.
Au final, c'est - et de tres loin - le meilleur film Batman qu'il m'ait ete donne de voir.