Re: Nicolas Sarkozy élu président de la république
Répondre #1676 –
Je crois qu'en terme d'arguments d'autorité, de postulats foireux... Et je pourrais aller plus loin... Je n'ai pas de leçon à apprendre venant de toi. Justement, sur la dernière discussion, tu t'es appuyé sur des arguments fallacieux et tu t'en fais une vérité déclarée. Tu ne parles pas de débat, tu as déjà une opinion et elle ne s'arrêtera là.
Je répète encore une fois, les thèses que tu défends sont le résultat de recherches qui sont dans le champ de la mémoire, et pas de l'histoire. La différence entre les deux tient dans l'affectif, le rapport à la terre et surtout le postulat. Tu ne cherches pas à savoir la vérité, tu cherches à savoir le point de vue qui t'arrange. Comme le sujet te concerne et que cela donne du grain à moudre contre la France jacobine et montagnarde, youppi c'est parti.
Les études prosopographiques ou éthniques (sens stric) sont souvent minées de fautes de subjectivité, d'intérêts de la personne qui oublie ou utilise de manière biaisée le contexte. Les chercheurs ou passionnés (car souvent, on a pas d'étudiants, de doctorants ou d'enseignants chercheurs dans ces cas là) ont la sympathique, mais scientifiquement erroné, motivation de mettre en avant leur sujet d'étude, surtout s'il concerne leur groupe social, leur terroir.
Finalement, je n'ai jamais dit qu'il ne fallait pas faire de l'histoire. J'ai dit qu'il ne fallait pas prétendre faire de l'histoire quand on part sur un postulat. Ce que tu ne comprends pas, c'est que ton langage même (et celui de ceux que tu défends) est impertinent dans la recherche historique. Si tu soupçonnes un massacre organisé des vendéens par les troupes révolutionnaires dans le but d'exterminer la population, alors il faut faire un travail contextuel, comparatif, utiliser toutes les sources, user de la contreverse, chercher le pour et le contre, voir ce qui a été dit, fait... Et dans les faits.
Regarder en Vendée mais aussi au delà de la vendée... Et surtout ne JAMAIS partir sur le principe que "c'est un fait, le génocide a eu lieu".
Après, la remise en cause de l'histoire, merci, je connais. Les débats historiographiques, je m'en tape depuis 11 ans. Et justement, je crois savoir de quoi je parle.
Quand tu saisiras la nuance, on en reparlera.