On entre dans la phase de remise en forme de la partie musique du forum ! (et vive le mois d'août ! :P)
Pour commencer, rien de plus naturel que de parler de la mère des musique, la musique originelle, la seule la vraie, non je ne trouve aucun superlatif en trop pour parler de cette musique... Je ne trouve pas non plus d'images gègènes, donc désolé pour l'austérité, à la place je vais mettre des smileys.
La musique classique (puisque c'est d'elle dont il s'agit) porte relativement mal son nom, car ce terme englobe un nombre d'oeuvres incroyable, présentant une richesse de sons, de mélodies, de mouvements folle et une diversité de compositeur énorme. Non on ne peut décemment pas dire que l'on aime pas la musique classique, et j'entends bien vous le prouver ! :mrgreen: D'ailleurs à ce sujet, j'ai une théorie toute pertinente nonobstant personnelle qui dit que la musique classique est le genre musical qui se rapproche le plus de la techno (sens large) : eh oui, même concept sans paroles, rythme endiablé avec grands élans péchus, alternés avec des moments de clames transcendentaux... C'est pas pour rien que petit à petit on retrouve tous les "standards" de la musique classique en boîte de nuit ! Quand on écoute "Carmina Burana", on voit que Carl Cox n'a rien inventé :joker:
[move]---=@( Compositeurs )@=---[/move]
Alors évidemment, pour commencer de parler musique classique, on a Mozart, le petit Wolgang Amadeus (1756-1791, de son vrai nom Joannes Chrysostomus Wolfgang Theophilus Mozart j'ai appris... vous saurez tout sur lui ici), pas son père Leopold, qui était compositeur aussi, mais c'est une autre histoire.
Mozart, à lui seul, représente la muisique classique. Il est un peu le fer de lance, la statue de la liberté, le boomerang australien et le bouc émissaire de la musique classique. Il faut dire que l'homme, qui serait âgé de 250 ans cette année pour ceux qui ne le sauraient pas, était un génie musical à l'oreille absolue (et je pèse mes mots :P). En fait, sans trop s'avancer, et même sans pincette, on peut assurer qu'il a été le plus grand génie musical de tous les temps... :classe:
Ses compositions touchent à toutes les sortes de musiques classiques, de l'opéra à la symphonie, en passant par les concertos. Et le pire, c'est qu'il est mort à 35 ans ! Imaginez s'il avait vécu plus longtemps ! As du piano et du violon d'après ses pairs, Mozart est la super-star de la musique, et tout le monde connait quelques unes de ses oeuvres. Jugez plutôt, rien qu'aux noms : Les noces de Figaro, Cosi fan tutte, la Flûte Enchantée, la Petite Musique de Nuit, des symphonies à tout va, des concertos en veux-tu-en-voilà... Il est impossible de tout lister, tant sa production a été intense. D'autant plus que nombre de ses oeuvres sont immensément connues, par la sonorité toute particulière et originale de ses compositions.
Mozart a largement survécu à sa mort, à tel point que nombre d'hypothèse sur ses origines extraterrestres courent de-çi, de-là ; il paraît même qu'il patiente tranquillement, à l'abri, en compagnie d'Elvis ^^ Non, plus sérieusement, Aucun "artiste" actuel ou contemporain ne pourra jamais prétendre avoir un talent ou un succès à peine commparable avec celui de Mozart (sauf Björk, évidemment :troll:). Je demande à voir de qui on fêtera le 250ème anniversaire de la naissance, dans deux siècles... Kyo ? :mdr:
Leopold Mozart (1719-1787, Wolgang ne lui survit que de 4 ans...), le père de Wolfgang, a été abordé plus haut, car oui, je ne sais pas à quel point ce "détail est connu", mais le père du génie était lui aussi compositeur. Enfin, vite fait... Il n'a jamais trop brillé par son talent. :bah: Son oeuvre principale est la Symphonie des Jouets.
Une autre figure inégalée de la musique classique est Beethoven, Ludwig van (1770-1827, donc juste après Mozart).
Premier métrosexuel de l'histoire (^^), avec sa tête de fou furieux et ses cheveux poivre et sel en pagaille, Ludwig est sans conteste le compositeur le plus écouté au monde, peut-être à égalité avec Mozart, un tantinet, mais aussi et surtout la figure enblématique du Romantique absolu (juste après Bigard, il est vrai). Son génie est infini, et ses compositions pour piano, entre autres, d'une beauté folle. Sa Neuvième Symphonie, l'Ode à la Joie, sert d'hymne à l'Europe (entre deux "We are the Champions" :hypocrite:).
Peu productif par rapport à d'autres compositeurs ("seulement" 9 symphonies et une inachevée en comparaison des 40 de Mozart et de la centaine de Haydn), Beethoven a privilégié la qualité. Aujourd'hui, on entend chaque jour une musique qui lui est due, et ce n'est pas une image, je veux bien être changé en coing si cela ne vous arrive pas. D'innombrables films et émissions télévisées et radiodiffusées se servent de ses compositions, sans parler des publicités !
Quelques unes de ses oeuvres pour vous prouver mes dires : Sonate pour piano n° 14 en do dièse mineur « Clair de lune » (dont l'Adagio sostenuto que tout le monde joue au piano), Sonate pour piano n° 17 en ré mineur « La Tempête », Sixième symphonie « Pastorale » (pour les amateurs, c'est la scène de Fantasia avec les pitis satyres et les pitis pégases ^^ trop kawaiiii :wub:) et pléthore de partitions pour piano, à faire pleurer un banquier (suisse de surcroît)...
En fait, le gars, c'est un peu le Poulidor de la musique classique : il est excellent, mais toujours derrière Mozart, comme quoi la vie, ça se joue à pas grand chose :P Pour la petite histoire, c'est lui qui est devenu sourd au cours de sa vie, mais continuait à composer ; respect :notworthy:
Bon pour le moment, je vais m'arrêter là en ce qui concerne les compositeurs. J'ai présenté trèèèès brièvement les deux zèbres à roulettes ci-dessus car ils sont les titans du truc, mais il y a beaucoup trop de compositeurs pour que l'on en parle tous. Enfin, pour le moment en tout cas, la suite du topic va sans doute me faire mentir.
Non en fait, ce qui serait plus intéressant, maintenant, ce serait de partager les morceaux de musiques classiques les plus chers à nos coeurs, afin d'en faire profiter les autres illuminés, voire de rassembler les brebis égarées dans un océan de blondes botoxées surmaquillées à la voix trafiquée...
[move]---=@( Oeuvres )@=---[/move]
Par exemple, et pour commencer, je vais vous parler d'un morceau parmi mes préférés en musique classique : la Symphonie du Nouveau Monde, d'Antonín Dvořák.
Il s'agit en fait de la Symphonie n°9 en mi mineur, B. 178 (op. 95), dite « Du nouveau monde », composée en 1893 par Antonín Dvořák, donc, et attêtion aux accents ! Celle-ci est constituée de 4 mouvements (1. Adagio - Allegro molto, 2. Largo, 3. Scherzo: Molto vivace, 4. Allegro con fuoco) dont chacun présente des passages très connus, souvent en raison de reprises par la publicité.
C'est tout simplement énorme. Je ne sais pas faire vraiment d'analyse musicale (j'ai arrêté ça il y a trop longtemps pour faire le pédant avec ça, ce serait totalement cuistre ^^), mais en gros, ça carbure au kerozène :w00t2: le quatrième mouvement, sur thème rappelant les dents de la mer (sauf que historiquement c'est dans l'autre sens), est tout simplement une pile nucléaire à propulsion hydrodynamique ! Impossible de ne pas se sentir soulevé par ses grands coups de cuivres qui balancent la purée comme s'ils étaient à 2 à souffler en même temps ! :punk: Le mouvement lent (n°2) n'est toutefois pas en reste, très mélodieux et imaginatif. Si je me souviens bien, il a servi dans une pub pour Céréal, une marque de biscuit, il y a une décennie environ, avec un pépé qui prend son petit-fils par la main dans un champ de blé, sur fond de soleil couchant (oui, bah quand on parle musique classique, c'est sur de pas faire référence aux pubs :sweatdrop: désolé, c'est pas moi qui l'ait voulu ça ! :peur:). Accessoirement, Gainsbourg se servit d'un thème de l'Adagio pour sa chanson Initial B.B.
Allez, l'heure tourne, je n'ai le temps de vous parler que d'une autre oeuvre, et j'opterai pour une très très triste, mais d'une beauté à mourir (logique) : le Stabat Mater de Vivaldi.
Alors premièrement, il faut savoir que Stabat Mater est le titre d'une prière à Marie à l'occasion de la crucifixion de Jésus (son fils, pour ceux qui ne suivent pas). C'est donc une oeuvre sacrée (la musique classique ayant toujours fait bon ménage avec les oeuvres sacrées). Le texte est le suivant : Debout, la Mère des douleurs, près de la croix était en larmes, quand son Fils pendait au bois... Pour la suite du texte français et le texte original en latin, voyez ici. Or donc comme vous pouvez vous en doutez, le thème de la chanson n'est pas à la joie, et si je dis chanson, c'est qu'il y a des paroles, et donc des chanteurs (on dit solistes, dans le jargon ^^).
Antonio Vivaldi, maintenant ; tout le monde le connait pour ses sublimes Quatres Saisons, et c'est normal. Il ne sera pas étonnant que quelqu'un parle de cette oeuvre de référence par la suite (peut-être moi ; d'ailleurs faudra que je vous le présente, lui, c'était un grand bonhomme). Toutefois, passer à côté de son Stabat Mater, c'est comme manger un raisin sans la peau, ça sert à rien. Alors évidemment, autant le dire, même si vous vous en doutez : il ne faut pas écouter ce morceau un jour de déprime, ou simplement de petite forme, c'est un coup à se jeter par la fenêtre. En revanche, avec une sensibilité accrue, cette pièce d'une vingtaine de minutes vous tirera des sanglots immédiatement, tant les violons accompagnant les solistes forment un ensemble cristallin de toute beauté... C'est une pièce courte, et donc qui s'écoute très facilement, en faisant la vaisselle, par exemple. Pourtant il n'existe pas d'autre Stabat Mater qui puisse rivaliser avec celui-ci pour moi (eh oui, comme pour toutes les prières sacrées, plusieurs compositeurs s'y sont attaqué). Je ne sais trop que dire de plus maintenant pour vous convaincre d'écouter ; forcez-vous, si vous vous sentez l'âme d'un poète maudit ou d'un romantique incompris du XXIème siècle, car cette oeuvre déborde et craque de tous côtés d'une sensibilité et d'une magie sonore unique.
Pour commencer, rien de plus naturel que de parler de la mère des musique, la musique originelle, la seule la vraie, non je ne trouve aucun superlatif en trop pour parler de cette musique... Je ne trouve pas non plus d'images gègènes, donc désolé pour l'austérité, à la place je vais mettre des smileys.
La musique classique (puisque c'est d'elle dont il s'agit) porte relativement mal son nom, car ce terme englobe un nombre d'oeuvres incroyable, présentant une richesse de sons, de mélodies, de mouvements folle et une diversité de compositeur énorme. Non on ne peut décemment pas dire que l'on aime pas la musique classique, et j'entends bien vous le prouver ! :mrgreen: D'ailleurs à ce sujet, j'ai une théorie toute pertinente nonobstant personnelle qui dit que la musique classique est le genre musical qui se rapproche le plus de la techno (sens large) : eh oui, même concept sans paroles, rythme endiablé avec grands élans péchus, alternés avec des moments de clames transcendentaux... C'est pas pour rien que petit à petit on retrouve tous les "standards" de la musique classique en boîte de nuit ! Quand on écoute "Carmina Burana", on voit que Carl Cox n'a rien inventé :joker:
[move]---=@( Compositeurs )@=---[/move]
Alors évidemment, pour commencer de parler musique classique, on a Mozart, le petit Wolgang Amadeus (1756-1791, de son vrai nom Joannes Chrysostomus Wolfgang Theophilus Mozart j'ai appris... vous saurez tout sur lui ici), pas son père Leopold, qui était compositeur aussi, mais c'est une autre histoire.
Mozart, à lui seul, représente la muisique classique. Il est un peu le fer de lance, la statue de la liberté, le boomerang australien et le bouc émissaire de la musique classique. Il faut dire que l'homme, qui serait âgé de 250 ans cette année pour ceux qui ne le sauraient pas, était un génie musical à l'oreille absolue (et je pèse mes mots :P). En fait, sans trop s'avancer, et même sans pincette, on peut assurer qu'il a été le plus grand génie musical de tous les temps... :classe:
Ses compositions touchent à toutes les sortes de musiques classiques, de l'opéra à la symphonie, en passant par les concertos. Et le pire, c'est qu'il est mort à 35 ans ! Imaginez s'il avait vécu plus longtemps ! As du piano et du violon d'après ses pairs, Mozart est la super-star de la musique, et tout le monde connait quelques unes de ses oeuvres. Jugez plutôt, rien qu'aux noms : Les noces de Figaro, Cosi fan tutte, la Flûte Enchantée, la Petite Musique de Nuit, des symphonies à tout va, des concertos en veux-tu-en-voilà... Il est impossible de tout lister, tant sa production a été intense. D'autant plus que nombre de ses oeuvres sont immensément connues, par la sonorité toute particulière et originale de ses compositions.
Mozart a largement survécu à sa mort, à tel point que nombre d'hypothèse sur ses origines extraterrestres courent de-çi, de-là ; il paraît même qu'il patiente tranquillement, à l'abri, en compagnie d'Elvis ^^ Non, plus sérieusement, Aucun "artiste" actuel ou contemporain ne pourra jamais prétendre avoir un talent ou un succès à peine commparable avec celui de Mozart (sauf Björk, évidemment :troll:). Je demande à voir de qui on fêtera le 250ème anniversaire de la naissance, dans deux siècles... Kyo ? :mdr:
Leopold Mozart (1719-1787, Wolgang ne lui survit que de 4 ans...), le père de Wolfgang, a été abordé plus haut, car oui, je ne sais pas à quel point ce "détail est connu", mais le père du génie était lui aussi compositeur. Enfin, vite fait... Il n'a jamais trop brillé par son talent. :bah: Son oeuvre principale est la Symphonie des Jouets.
Une autre figure inégalée de la musique classique est Beethoven, Ludwig van (1770-1827, donc juste après Mozart).
Premier métrosexuel de l'histoire (^^), avec sa tête de fou furieux et ses cheveux poivre et sel en pagaille, Ludwig est sans conteste le compositeur le plus écouté au monde, peut-être à égalité avec Mozart, un tantinet, mais aussi et surtout la figure enblématique du Romantique absolu (juste après Bigard, il est vrai). Son génie est infini, et ses compositions pour piano, entre autres, d'une beauté folle. Sa Neuvième Symphonie, l'Ode à la Joie, sert d'hymne à l'Europe (entre deux "We are the Champions" :hypocrite:).
Peu productif par rapport à d'autres compositeurs ("seulement" 9 symphonies et une inachevée en comparaison des 40 de Mozart et de la centaine de Haydn), Beethoven a privilégié la qualité. Aujourd'hui, on entend chaque jour une musique qui lui est due, et ce n'est pas une image, je veux bien être changé en coing si cela ne vous arrive pas. D'innombrables films et émissions télévisées et radiodiffusées se servent de ses compositions, sans parler des publicités !
Quelques unes de ses oeuvres pour vous prouver mes dires : Sonate pour piano n° 14 en do dièse mineur « Clair de lune » (dont l'Adagio sostenuto que tout le monde joue au piano), Sonate pour piano n° 17 en ré mineur « La Tempête », Sixième symphonie « Pastorale » (pour les amateurs, c'est la scène de Fantasia avec les pitis satyres et les pitis pégases ^^ trop kawaiiii :wub:) et pléthore de partitions pour piano, à faire pleurer un banquier (suisse de surcroît)...
En fait, le gars, c'est un peu le Poulidor de la musique classique : il est excellent, mais toujours derrière Mozart, comme quoi la vie, ça se joue à pas grand chose :P Pour la petite histoire, c'est lui qui est devenu sourd au cours de sa vie, mais continuait à composer ; respect :notworthy:
Bon pour le moment, je vais m'arrêter là en ce qui concerne les compositeurs. J'ai présenté trèèèès brièvement les deux zèbres à roulettes ci-dessus car ils sont les titans du truc, mais il y a beaucoup trop de compositeurs pour que l'on en parle tous. Enfin, pour le moment en tout cas, la suite du topic va sans doute me faire mentir.
Non en fait, ce qui serait plus intéressant, maintenant, ce serait de partager les morceaux de musiques classiques les plus chers à nos coeurs, afin d'en faire profiter les autres illuminés, voire de rassembler les brebis égarées dans un océan de blondes botoxées surmaquillées à la voix trafiquée...
[move]---=@( Oeuvres )@=---[/move]
Par exemple, et pour commencer, je vais vous parler d'un morceau parmi mes préférés en musique classique : la Symphonie du Nouveau Monde, d'Antonín Dvořák.
Il s'agit en fait de la Symphonie n°9 en mi mineur, B. 178 (op. 95), dite « Du nouveau monde », composée en 1893 par Antonín Dvořák, donc, et attêtion aux accents ! Celle-ci est constituée de 4 mouvements (1. Adagio - Allegro molto, 2. Largo, 3. Scherzo: Molto vivace, 4. Allegro con fuoco) dont chacun présente des passages très connus, souvent en raison de reprises par la publicité.
C'est tout simplement énorme. Je ne sais pas faire vraiment d'analyse musicale (j'ai arrêté ça il y a trop longtemps pour faire le pédant avec ça, ce serait totalement cuistre ^^), mais en gros, ça carbure au kerozène :w00t2: le quatrième mouvement, sur thème rappelant les dents de la mer (sauf que historiquement c'est dans l'autre sens), est tout simplement une pile nucléaire à propulsion hydrodynamique ! Impossible de ne pas se sentir soulevé par ses grands coups de cuivres qui balancent la purée comme s'ils étaient à 2 à souffler en même temps ! :punk: Le mouvement lent (n°2) n'est toutefois pas en reste, très mélodieux et imaginatif. Si je me souviens bien, il a servi dans une pub pour Céréal, une marque de biscuit, il y a une décennie environ, avec un pépé qui prend son petit-fils par la main dans un champ de blé, sur fond de soleil couchant (oui, bah quand on parle musique classique, c'est sur de pas faire référence aux pubs :sweatdrop: désolé, c'est pas moi qui l'ait voulu ça ! :peur:). Accessoirement, Gainsbourg se servit d'un thème de l'Adagio pour sa chanson Initial B.B.
Allez, l'heure tourne, je n'ai le temps de vous parler que d'une autre oeuvre, et j'opterai pour une très très triste, mais d'une beauté à mourir (logique) : le Stabat Mater de Vivaldi.
Alors premièrement, il faut savoir que Stabat Mater est le titre d'une prière à Marie à l'occasion de la crucifixion de Jésus (son fils, pour ceux qui ne suivent pas). C'est donc une oeuvre sacrée (la musique classique ayant toujours fait bon ménage avec les oeuvres sacrées). Le texte est le suivant : Debout, la Mère des douleurs, près de la croix était en larmes, quand son Fils pendait au bois... Pour la suite du texte français et le texte original en latin, voyez ici. Or donc comme vous pouvez vous en doutez, le thème de la chanson n'est pas à la joie, et si je dis chanson, c'est qu'il y a des paroles, et donc des chanteurs (on dit solistes, dans le jargon ^^).
Antonio Vivaldi, maintenant ; tout le monde le connait pour ses sublimes Quatres Saisons, et c'est normal. Il ne sera pas étonnant que quelqu'un parle de cette oeuvre de référence par la suite (peut-être moi ; d'ailleurs faudra que je vous le présente, lui, c'était un grand bonhomme). Toutefois, passer à côté de son Stabat Mater, c'est comme manger un raisin sans la peau, ça sert à rien. Alors évidemment, autant le dire, même si vous vous en doutez : il ne faut pas écouter ce morceau un jour de déprime, ou simplement de petite forme, c'est un coup à se jeter par la fenêtre. En revanche, avec une sensibilité accrue, cette pièce d'une vingtaine de minutes vous tirera des sanglots immédiatement, tant les violons accompagnant les solistes forment un ensemble cristallin de toute beauté... C'est une pièce courte, et donc qui s'écoute très facilement, en faisant la vaisselle, par exemple. Pourtant il n'existe pas d'autre Stabat Mater qui puisse rivaliser avec celui-ci pour moi (eh oui, comme pour toutes les prières sacrées, plusieurs compositeurs s'y sont attaqué). Je ne sais trop que dire de plus maintenant pour vous convaincre d'écouter ; forcez-vous, si vous vous sentez l'âme d'un poète maudit ou d'un romantique incompris du XXIème siècle, car cette oeuvre déborde et craque de tous côtés d'une sensibilité et d'une magie sonore unique.