FB, je n'ai vraiment aucun souci avec le fait qu'on chie sur le président, hein. C'est le jeu, il l'a bien cherché.
Je dis juste que j'ai toujours du mal avec la chosification, qu'elle fusse celle d'Hollande ou de n'importe qui. Par exemple, quand j'ai un ou une collègue qui dit d'un élève "qu'est-ce qu'on fait avec ça", c'est pareil. Je supporte pas, je trouve ça ignoble. "Flamby", c'est pareil. Et puis, y aurait sans doute d'autre moyen de se moquer que de comparer un humain à une chose. "Capitaine de pédalo", par exemple, je suis moins gêné. C'est juste emmerdant que le pédalo soit un pays.
Après, une réflexion qu'on se fait à trois en ce moment, ma mère, Kat et moi: putain, mais quelle poisse il a, c'est pas possible. Quel quinquennat de merde, c'est fou! Sarkozy a produit un quinquennat pourri, Hollande le subit, j'ai l'impression.
Enfin, je n'aime pas non plus la tournure que prennent les décisions prises au sommet de l'Etat. Je ne sais pas quel poids réel il a là-dedans. Je dis qu'il subit. Et quand on subit, on tend à faire n'importe quoi sous l'impulsion des "bons conseilleurs". Sauf que là, les payeurs c'est nous, ce sont nos droits inaliénables.
J'estime que si réaction de la population il y a, elle ne peut pas se faire dans la haine ou la colère face à telle ou telle personne, mais dans la volonté commune de se réveiller d'une torpeur bien pratique, qui va dans le même sens. Pas "les bonnets rouges", pas "la droite", "la gauche", "les écolos", "les cheminots", "les médecins", "les étudiants" qui ne représentent toujours qu'eux-mêmes, quoi qu'on en dise. C'est sur des idées qui représentent la population entière que ça peut exister.